Le conte, un outil puissant !

Le conte

image de conte (petit chaperon rouge)Le conte est l’un des outils d’éducation les plus anciens qui existe, puisque la tradition orale a prévalu sur la tradition écrite pendant très longtemps ! C’était un moyen facile, rapide et agréable de distiller des informations et des codes d’éducation morale, notamment. Comme ici avec le petit chaperon rouge et le grand méchant loup… où l’on peut aussi y voir l’avertissement aux petites filles de ne pas parler avec des inconnus qui pourraient leur prendre leur virginité…

En attendant de vous en parler ici et là de façon plus détaillée, car c’est un outil que l’on utilise aussi en art-thérapie, je vous conseille quelques livres de contes que mes patients et moi-même avons trouvés très bien écrits, agréables et très utiles.

Je les utilise souvent pour travailler :

-le langage oral (les contes sont très riches en vocabulaire soutenu, ils utilisent encore pour les meilleurs le passé simple, que l’on ne peut apprendre que par la lecture. Le conte permet aussi d’aborder toutes les autres subtilités de la grammaire française.

Donc prenez les contes et les livres que vous achetez de préférence écrits au passé simple (ils sont de plus en plus souvent écrits au présent), car jusqu’à preuve du contraire, ce temps sera au programme de nos bambins ! S’ils ne l’apprennent pas par la lecture dès leur plus jeune âge, pour eux, ce sera du chinois !),

-la compréhension mais aussi, en filigrane, je l’avoue, pour peaufiner l’éducation morale de ces chers enfants qui me sont confiés, ne serait-ce que pour apprendre le vocabulaire des émotions, des qualités, etc, très importantes dans la compréhension d’un texte. Si vous saviez à quel point certains en sont dépourvus… Pourtant, ils viennent parfois d’un milieu aisé et ce n’est pas parce qu’on ne va plus à l’église qu’on ne doit pas connaître certaines notions associées à un certain vocabulaire (ex. bonté, orgueil, cupidité, respect, etc.).

La religion et les leçons de morale étaient là aussi pour amener des réflexions d’ordre philosophique et spirituel au sens large sur comment vivre ensemble, comment se situer dans le monde, comment se respecter, respecter les autres, être utile aux autres, etc. (je ne prône pas les religions car je trouve plutôt qu’elles ont entraîné beaucoup de division, de nos jours encore, cependant, « il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain »…). La forme ne doit pas cacher/gâcher le fond.

Il serait  bon que nos sociétés retournent  à l’essentiel car les enfants sont eux aussi entraînés dans cette spirale de stress et d’absurdités sans nombre…

Où, à l’heure actuelle, les enfants peuvent-ils être enseignés en premier lieu de ces choses-là ? Dans les contes et les histoires, de préférence à la maison et pas à l’école ni chez l’orthophoniste ! C’est pourquoi j’ai fait un choix de livres très intéressant à tous points de vue, vous le verrez !

Il y a une phrase qui dit « Un conte par jour éloigne de l’orthophoniste » ! Ce n’est pas toujours vrai, car il existe d’autres facteurs qui bloquent l’apprentissage du langage, mais cela permet de dégrossir le terrain, ça c’est sûr !

En tous cas, un enfant qui aime écouter des histoires a souvent (pas toujours encore une fois) envie de lire par la suite !

Vous trouverez mon choix de livres de contes dans la boutique de l’A Réussite-livres de contes, où vous pourrez lire tous les détails sur les livres concernés.

Découvrez les livres de contes que j’ai choisis pour vous !

Passez d’excellents moments et pensez que les jeux vidéos ne peuvent remplacer l’écoute, la réflexion et les échanges que procurent les contes !

Nadège COMPPER.

P.S. Vous trouverez d’autres idées pour améliorer et favoriser le langage dans « Les secrets de la réussite scolaire » Ed. Publibook.

Mais si comme moi, vous aimez rire, visionnez ce sketch de Florence FORESTI sur l’histoire du Petit Poucet. Tout ceci finira par vous convaincre qu’avec les contes, il y a matière à discuter et à réfléchir… 🙂

Une armée d’êtres vivants au service de notre santé !

Ayurveda-mincir-en-phase-avec-notre-environnement_imagePanoramique500_220Article emprunté au site www.ferloo.com sous le nom de

Santé : « La mort commence dans le côlon », lui-même emprunté à Santé innovation (dont je n’ai pas trouvé le site).

Enfin, « innovation », vous verrez, ce sont juste de vieilles idées de bon sens, l’innovation serait que 100% des humains commencent à les mettre en pratique pour vider les hôpitaux… Je ne sais pas pour vous, mais je préfère passer mon temps à autre chose que d’aller chez le médecin et le pharmacien… J’aime trop ma liberté pour être malade, en fait ! 😉

Mais revenons à cet article : comme vous le savez, je fais très attention à me focaliser sur le positif car c’est ce que je veux attirer dans ma vie, d’où la révision du titre ! 😉

Un de mes meilleurs amis a un enfant qui est accablé d’allergies, d’asthme, d’eczéma, de diarrhées, de constipation. Il fait infection sur infection. Ses parents lui ont fait arrêter le lait, le gluten, la charcuterie, les œufs, rien n’y a fait. Il se trouve que cet enfant est né par césarienne. Quand il m’en a parlé, je n’ai pas hésité une seule seconde. J’ai tout de suite pensé : « flore intestinale ».

Santé : « La mort commence dans le côlon »

Un tube digestif mal entretenu, peuplé de bactéries et de champignons opportunistes et pathogènes (en particulier Candida albicans) et pollué par des aliments mal digérés risque de se retrouver encombré par des matières fécales nauséabondes et toxiques. Ce phénomène est facteur de déséquilibres et de troubles de gravité variable.

En particulier, vous pouvez souffrir de constipation rebelles, de ballonnements, de diarrhées, d’inflammations diverses, d’altération de la peau, d’instabilité d’humeur ou de maladies plus graves, comme une colopathie fonctionnelle, une diarrhée sanglante ou un cancer du côlon.
Lors d’une autopsie, il n’est pas rare de constater que le côlon de la personne décédée est fortement encombré par des excréments. C’est l’origine de l’adage : « la mort commence dans le côlon ».

Un intestin malpropre, c’est le risque d’une immunité déficiente. Vous souffrez alors d’une vulnérabilité plus grande aux maladies infectieuses et inflammatoires touchant les sphères digestives, respiratoires, urogénitales, etc.
De plus, un côlon « malade » est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels : peu de gens, et même de médecins, le savent, mais ce sont les cellules de l’intestin qui produisent 80 % de la sérotonine qui se trouve dans notre corps (la sérotonine est l’hormone de la bonne humeur).
D’une certaine façon, votre intestin est votre « deuxième cerveau ». Vous devez donc en prendre le plus grand soin.

Entretenir votre tube digestif
Vous trouverez partout sur Internet des offres plus ou moins honnêtes pour des produits visant à nettoyer votre tube digestif. Mais votre intestin n’est ni une cheminée qu’on ramone, ni une tuyauterie qu’on débouche avec du « Déstop ». C’est en fait, à la fois plus subtil, mais aussi beaucoup plus simple.
Normalement, vous ne devriez rien avoir à faire. Dame Nature a tout prévu : une armée de milliers de milliards de microorganismes qui peuplent votre côlon (la dernière partie de l’intestin, juste avant le rectum) et qui, nuit et jour, le protègent, le nettoient, et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se développer, en occupant la place.
Ces microbes sont en très grand nombre, c’est-à-dire cent fois plus nombreux que les cellules de votre corps, soit 100 000 milliards (14 zéros !).
Cette armée immense s’appelle la « flore intestinale » ou le « microbiote ».
Le mot « flore » peut surprendre pour un endroit pareil, mais c’est une référence au grand nombre d’espèces de bactéries et de levures (au moins 200 espèces) qui cohabitent, comme dans un jardin botanique. Cet ensemble nous est aussi personnel que nos empreintes digitales.
Il ne tient qu’à vous d’entretenir ce jardin, de le réensemencer régulièrement, d’éliminer les mauvaises herbes, de lui apporter de l’engrais… ou alors de le laisser à l’abandon. Dans ce second cas, le joli parc à l’anglaise peut vite se transformer en affreux dépotoir nauséabond, refuge d’espèces nuisibles qui déclenchent des maladies.

Les mauvaises odeurs ne sont pas normales
La principale fonction de votre côlon est de fermenter les aliments incomplètement digérés pour en extraire les derniers nutriments et les faire passer dans le sang. Lorsque votre côlon est sain et qu’il fonctionne bien, il ne laisse que des déchets inutilisables qui sont évacués régulièrement, et ne dégagent pas de mauvaise odeur.

Par contre, en présence de bactéries et de levures nuisibles, le transit est perturbé, entraînant constipation ou diarrhée et les résidus alimentaires deviennent malodorants. De plus, lorsqu’une mauvaise digestion s’installe, en plus d’être désagréable en soi, elle empêche votre corps d’extraire les nutriments de votre nourriture de façon optimale. Si vous ne faites rien, des déficits nutritionnels, voire des carences, peuvent s’installer.

Cette flore nuisible produit aussi du gaz carbonique, du méthane et de l’hydrogène en abondance. Tant et si bien que lorsque vous laissez la situation s’installer, ces germes vont proliférer jusqu’à provoquer des poches de gaz tout au long de votre côlon, jusqu’à ce que vous ayez l’impression qu’il va exploser. Les flatulences et les ballonnements n’ont rien de drôles. Ils indiquent que votre nourriture est mal digérée et que votre côlon a besoin d’aide. Ce cercle vicieux est déclenché par le manque de bonnes bactéries, favorables à la digestion.
Et c’est là que j’en reviens au cas de mon ami dont l’enfant est né par césarienne.

Votre flore intestinale se détermine dès votre naissance.  La composition de votre flore intestinale dépend avant tout de la façon dont se déroule votre naissance.  Quand vous étiez dans le ventre de votre mère, votre tube digestif était stérile. Il n’y avait dedans aucun microbe.  Ce n’est qu’au moment de l’accouchement que des bactéries et des levures s’y sont installées : 72 heures après votre naissance, votre tube digestif contenait déjà 1000 milliards de bactéries et levures !
Mais d’où proviennent ces bactéries et levures ? Très peu de gens le savent, là encore, mais elles viennent, pour les enfants nés par voie naturelle, de la flore vaginale de leur mère.
Or, cette flore vaginale est très dépendante de la flore intestinale et donc une femme qui aura un bonne flore intestinale dans les dernières semaines de sa grossesse donnera en héritage à son enfant les bonnes espèces microbiennes pour ensemencer son intestin. Si, par contre l’intestin de la mère est contaminé par des espèces opportunistes et pathogènes, son bébé en héritera aussi, malheureusement.
Ainsi constate-on que certaines prédispositions aux maladies sont liées à une microflore particulière transmise par les mères à leurs enfants au moment de la naissance. C’est en particulier le cas des lignées familiales d’asthmatiques et d’eczémateux. Si, au cours des derniers mois précédant l’accouchement, la mère régénère sa microflore (nous allons voir comment), son enfant ne sera pas porteur d’une microflore induisant de l’eczéma ou/et de l’asthme. Cette simple mesure permet donc de préserver le nouveau-né d’une déficience qui risque de l’handicaper toute sa vie avec la perspective de la terminer dans les souffrances d’une bronchite chronique, sous assistance respiratoire particulièrement invalidante.

Mais un autre cas très problématique est celui des enfants nés par césarienne.
Etant directement extraits du placenta (stérile), le bébé né par césarienne n’a aucun contact avec la flore de sa mère. Il reçoit alors la microflore de l’environnement, et donc de l’environnement hospitalier, souvent riche en bactéries résistantes aux antibiotiques, en particulier le tristement célèbre staphylocoque doré (Staphylococcus aureus).
Cette flore intestinale d’origine hospitalière peut avoir des conséquences douloureuses sur tout le reste de l’existence, si elle n’est pas corrigée à temps.

Donc pour les mamans qui sont forcées d’accoucher par césarienne, il est très important qu’elles ensemencent le tube digestif de leur bébé, dès la naissance, avec de bonnes bactéries. Avant de vous dire comment, permettez-moi de préciser que, même une bonne flore intestinale à la naissance peut se déséquilibrer par la suite :
Comment l’équilibre de votre microflore risque de se rompre
Après la naissance, l’équilibre de la microflore intestinale est en continuelle évolution. Il s’agit d’un équilibre dynamique qui peut être rompu par différents facteurs endogènes et exogènes :
•facteurs endogènes ou causes intérieures à votre corps : il se peut que vous ayez un déficit immunitaire, ou une maladie métabolique discrète, qui entraîne une modification de votre flore intestinale. En cas de blessure ou d’opération chirurgicale, d’inflammation, de constipation chronique ou de tumeurs dans l’intestin, votre microflore peut également être gravement perturbée, ce qui empirera les symptômes de votre maladie, et retardera votre convalescence ;
•facteurs exogènes ou les causes extérieures à votre corps : alimentation déséquilibrée, contamination par des métaux lourds, des pesticides utilisés en agriculture et des additifs alimentaires antimicrobiens, infection par des germes pathogènes, stress intense, traitement aux antibiotiques, vaccination, peuvent contribuer à inhiber vos bonnes bactéries, ce qui laissera la place aux germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies) de se multiplier.

Les conséquences sont de gravité variable : des simples troubles de la digestion jusqu’à la rupture complète des barrières de défense de l’organisme. Dans ce cas, vous risquez la prolifération de germes jusqu’à la septicémie (infection généralisée) et donc, potentiellement, la mort.
Cela montre qu’une flore intestinale équilibrée joue un rôle essentiel pour votre santé et votre résistance aux maladies. Tout doit être fait pour maintenir cette flore dans un bon état microbiologique.

Entretenir et améliorer sa flore intestinale
Parmi les bactéries de votre flore intestinale, certaines ont un effet positif pour votre santé, et pour la vie en général : c’est pourquoi les scientifiques les ont baptisées « probiotiques » (favorables à la vie). Elles stimulent le système immunitaire, réduisent les allergies, apaisent les inflammations de l’intestin. Elles empêchent la production de toxines susceptibles de surcharger le foie, améliorent le transit intestinal, réduisent les flatulences, préviennent les troubles du transit (constipation ou diarrhée). Pour mériter le nom de probiotique, il faut que cet effet soit scientifiquement démontré.
D’autres espèces sont opportunistes ou pathogènes : elles sont susceptibles de déclencher des problèmes de santé de tous ordres, dont les allergies, les mycoses et même certaines maladies.
Parmi les mycoses, la candidose provoquée par Candida albicans est redoutable car la prolifération de ce germe dans l’organisme provoque une altération de l’immunité qui ouvre la poste à d’autres affections dont le cancer.
Votre défi est le suivant : favoriser, par l’implantation de bonnes espèces et par des « engrais » adaptés, les bonnes bactéries. Empêcher les espèces pathogènes (causes d’affections) de se développer.
Alors voici les mesures que vous pouvez prendre et qui permettront de renforcer votre système immunitaire, accroître votre vitalité et améliorer votre bien-être.

Réduire votre consommation d’aliments concentrés
Les aliments concentrés tels que la viande, les fromages, les graisses et les sucres simples doivent être consommés avec modération car ils sont susceptibles de provoquer une rupture de l’équilibre de la microflore.
Or, depuis les années 1950, la consommation des aliments concentrés n’a pas cessé de croître avec le développement incessant de ce que l’on appelle les maladies de civilisation : troubles cardiovasculaires, digestifs, métaboliques, nerveux, ostéoarticulaires, etc.

Par exemple, la forte consommation de sucres simples : saccharose, fructose, maltose, lactose, glucose.
Tous les aliments sucrés ou qui se transforment rapidement en sucre simples (y compris les jus de fruit), favorisent la prolifération d’une flore fongique qui altère l’immunité, induit le risque de diabète, d’obésité, d’accidents cardiovasculaires et de tous types de cancers.
Cela peut sembler exagéré mais les médecins n’ont plus de doute aujourd’hui à ce sujet : la forte consommation de sucre produit de l’hyperglycémie, puis de l’hyperinsulinémie qui va provoquer la formation de la tumeur cancéreuse et accélérer la croissance des cellules tumorales.
Les Français consomment en moyenne 40 kg de sucre par an, soit environ 110 grammes par jour. Ce chiffre est dangereusement élevé. Il devrait être réduit au minimum des trois quarts, c’est-à-dire descendre en dessous de 10 kg par an. On peut en dire autant de la viande, des graisses saturées et des produits laitiers.
Alors priorité aux fruits, légumes et céréales complètes, baies, noix, poissons gras de haute mer riches en précieux nutriments (collagène, minéraux, vitamines liposolubles et acides gras omega-3 à longues chaînes). Un peu de viande, de produits laitiers (surtout au lait de chèvre et de brebis) et d’huiles végétales (préférence à l’huile d’olive, de noix, de colza) et moins de graisse saturées, très peu de sucreries.

Mangez plus de fibres, ce sont des « prébiotiques »

jeune femme souriante mangeant des fraises
L’alimentation moderne, trop riche en produits concentrés (viande, fromage, graisses et sucreries), est pauvre en fibres. Si les fibres alimentaires ne sont pas des nutriments essentiels à notre organisme, elles sont indispensables à l’entretien de notre flore intestinale qui s’en nourrit et les transforme en acides organiques, qui protègent et régénèrent la muqueuse intestinale.

Certaines fibres alimentaires sont solubles parce que de bas poids moléculaire. On les appelle alors des « prébiotiques », parce qu’elles stimulent de façon ciblée la croissance des bactéries « probiotiques » ou bonnes bactéries de l’écosystème intestinal.
Puisque votre flore intestinale se nourrit de fibres, il ne faut pas la laissez dépérir en la privant des fibres solubles. C’est ce qui est apporté par les fruits de saison bien mûrs, une grande variété de légumes (priorité aux légumineuses et crucifères) et les céréales ancestrales pauvres en gluten (riz, millet, sarrasin, épeautre).

Préférez des légumes et des fruits bio, car ils ne contiennent pas de pesticides (cancérigènes) et de conservateurs (antibactériens et antifongiques qui altèrent votre flore intestinale).
De plus, il faut éviter les associations de féculents et d’aliments acides (céréales et agrumes, céréales ou légumineuses vinaigrées ou citronnées, tomate et pâtes ou riz), car les acides neutralisent l’action des enzymes salivaires sur l’amidon des féculents avec pour conséquence une production de toxines dans l’intestin.
Redécouvrez les produits lactofermentés
Toutes les semi-conserves fermentées contiennent des bactéries du groupe lactique (Lactococcus, Enterococcus, Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus, Lactobacillus).
Intuitivement, nos ancêtres avaient compris que les produits lactofermentés se conservaient bien et que leur consommation favorisait leur santé. Depuis le début du siècle dernier, des microbiologistes ont mis progressivement en évidence que certaines bactéries qui se développent spontanément dans les produits lactofermentés ont des caractéristiques « probiotiques » c’est-à-dire bénéfiques à la santé.
La choucroute est consommée depuis l’époque des Romains et le chou fermenté reste un plat important dans la cuisine d’Europe centrale, de l’Alsace jusqu’à l’Ukraine. En Pologne, c’est le jus de betterave rouge fermenté qui forme la base du plat national, le Borsch (soupe de betterave rouge).
Dans les pays asiatiques aussi, le chou fermenté est important, comme le « Kimshi » de Corée, mais la plupart des légumes peuvent être consommés sous cette forme : carottes, aubergines, oignons, concombres…
Dans notre alimentation occidentale, les olives, les cornichons, les betteraves rouges, les navets, etc. peuvent être conservés par lactofermentation. A noter cependant que de plus en plus l’industrie agro-alimentaire conserve ces produits dans des saumures ou dans du vinaigre ou les stérilise après la fermentation, ce qui détruit les bactéries. La bière actuelle, bien que fermentée, est le plus souvent pasteurisée et contient très peu de bactéries et de levures.

Les laits fermentés, en revanche, sont tous riches en bonnes bactéries douées de caractères « probiotiques » de performances différentes selon l’espèce et le biotype bactérien utilisés.
C’est le cas du yoghourt (fermenté par Streptococcus thermophilus et Lactobacilus bulgaricus), du lait à l’acidophilus (fermenté par Lactobacillus acidophilus), du lait au bifidus (fermenté par Bifidobacterium bifidum, longum, breve ou lactis), du kéfir (fermenté par plusieurs espèces de Lactococcus, Leuconostoc, Lactobacillus, Sacharomyces, Kluyveromyces, etc.). Tous ces laits fermentés présentent un intérêt pour la santé, surtout lorsque la matière première est du lait de chèvre, de brebis ou de jument. En ce qui concerne les yaourts classiques, ils présentent moins d’intérêt car de plus en plus de personnes développent une intolérance au lait de vache, avec manifestations inflammatoires (rhinite, sinusite, arthrite, arthrose, etc.).

 Adaptez votre façon de manger
Veillez à suffisamment mâcher et imprégner vos aliments de salive, notamment ceux riches en amidon (céréales, fruits et légumes). Une bonne mastication garantit que la première phase de la digestion ait lieu dans la bouche sous l’effet de l’amylase de la salive et évite une fermentation intestinale putride produisant des toxines.
Evitez d’abuser des aliments pouvant entraîner chez certaines personnes des réactions d’intolérance immunitaire : lait de vache et ses dérivés, céréales modernes riches en gluten et leurs dérivés.

Pas d’eau chlorée
La raison pour laquelle du chlore est ajouté dans l’eau du robinet avant d’être distribuée est précisément que cela permet de tuer les germes nuisibles qu’elle peut contenir.
C’est une excellente chose, et c’est depuis que ces mesures ont été prises que la dysenterie ou le choléra ont disparu dans nos pays industrialisés.
Cependant, il faut bien comprendre que le chlore a le même effet dans votre tube digestif : il a tendance à le désinfecter, tuant indifféremment mauvais et bon microorganismes. Evitez donc tout contact inutile avec des substances bactéricides (qui tuent les bactéries) ou fongicides (qui tuent les levures et champignons), y compris les produits pour désinfecter les mains et la peau, car elles tuent indifféremment les bonnes et les mauvaises souches microbiennes. Or, la peau et les organes sexuels sont aussi couverts d’une microflore qui s’oppose aux germes nuisibles ; il convient donc de la préserver.
Ces précautions étant prises, votre microflore de protection va d’elle-même se rééquilibrer, à condition que votre alimentation et votre mode de vie le permettent car ils sont les moyens les plus puissants de retrouver une bonne santé.
Pour faciliter le processus, vous pouvez toutefois aussi prendre certains compléments alimentaires. Le problème est qu’ils sont très difficiles à obtenir. La plupart des « probiotiques » vendus dans le commerce ne marchent pas, ne serait-ce que parce qu’ils sont vendus en comprimés, ce qui suppose de leur appliquer une forte pression qui fait monter la température… et tue les bactéries vivantes !

Santé Innovation

Voilà, je vous souhaite de bien choisir ce que vous ingérez, car effectivement, la santé et la beauté commencent aussi dans notre assiette ! On ne le dira jamais assez, la santé commence par une bonne hygiène de vie (alimentation, digestion, activités physiques, relaxation physique et psychique). L’article ne parle que de la nourriture, mais il faut aussi tenir compte de tous ces autres facteurs, parce que par exemple, on est moins attiré par le sucre selon ses émotions et la conscience que l’on a de son corps, et on choisit mieux ses activités, ses amis etc. si on a conscience de l’importance du stress sur la santé (cf. les effets du stress sur la santé).

Belle santé à vous tous, et à très bientôt,

Nadège COMPPER.

P.S. Bientôt : « Pourquoi les gens ne guérissent pas ! »

La méditation et la réussite scolaire

technique-meditation-enfant

On savait déjà que la méditation avait des effets bénéfiques sur le corps mais elle a aussi des effets bénéfiques sur l’esprit et la réussite scolaire ! C’est nn secrete que j’avais déjà dévoilà dans mon livre « Les Secrets de la réussite scolaire » en 12.2009 et bien d’autres secrets toujours d’actualité !

Lisez ici l’article consacré aux résultats d’élèves de terminale de cette année (Juin 2013)

Plus de réussite scolaire chez les élèves de terminale qui pratiquent la Méditation Transcendantale.

élèves diplômés grâce à la Méditation Transcendantale

17 juin 2013
La revue américaine Education de ce mois de juin a publié une nouvelle étude* qui montre que la pratique de la technique de Méditation Transcendantale conduit à des taux de réussite scolaire plus élevés.

Les taux d’obtention de diplôme, plus élevés chez les élèves qui pratiquent la Méditation Transcendantale, ont des répercussions non seulement sur la vie scolaire et personnelle des élèves, mais aussi sur la société dans son ensemble. L’obtention d’un diplôme à partir du secondaire, à l’opposé du décrochage, se traduit par la possibilité d’améliorer son salaire, de réduire le stress responsable de la criminalité et de la dépendance aux programmes d’aide sociale.

« Bien qu’il existe des aspects très positifs dans l’enseignement public d’aujourd’hui, les écoles urbaines ont dans l’ensemble tendance à souffrir d’une série de facteurs qui contribuent à la mauvaise performance scolaire des élèves et aux faibles taux de réussite et d’obtention de diplôme », selon l’auteur, Robert D. Colbert, Ph.D., professeur agrégé et directeur du Conseil de la Diversité de l’établissement Neag School of Education de l’Université du Connecticut. « Pour augmenter les possibilités de réussite scolaire, nous devons procurer aux élèves des programmes éducatifs à valeur ajoutée. Notre étude a porté sur un tel programme, la Méditation Transcendantale, qui semble tenir la promesse de pouvoir enrichir la vie des étudiants de notre pays. »

L’étude a porté sur l’analyse les dossiers scolaires de 235 étudiants inscrits en terminale dans un lycée urbain de la Côte Est. Ces élèves y ont été séparés en deux groupes : les élèves du premier groupe pratiquaient la Méditation Transcendantale tandis que dans l’autre groupe aucun exercice particulier n’a été introduit. Les résultats ont montré un taux 15% plus élevé d’obtention de diplôme pour l’ensemble du groupe Méditation Transcendantale par rapport au groupe témoin des non-méditants.
Dans chacun des groupes, les chercheurs se sont aussi intéressés aux élèves ayant obtenu les résultats les moins bons. Au final, les élèves les moins bien notés du premier groupe ont obtenu un taux de réussite 25% plus élevé que les moins bien notés du deuxième groupe.

Selon Sanford Nidich, Ed.D, co-auteur et professeur d’éducation à l’Université Maharishi de Management, « Ces résultats sont les premiers à montrer que le programme de Méditation Transcendantale peut avoir un impact positif sur le taux de réussite des élèves. L’effet le plus important a été constaté chez les élèves présentant le plus de difficultés scolaires. Des recherches antérieures avaient déjà montré l’augmentation de la réussite scolaire et une réduction significative du stress psychologique chez les élèves des écoles urbaines, ce qui permet de comprendre ces taux de réussite plus élevés constatés dans cette étude. »

Les résultats ont également montré que les élèves qui pratiquent la Méditation Transcendantale ont plus de facilité à réussir les concours d’entrée à l’université et sont moins enclins à abandonner leurs études en cours de route. Enfin, ils étaient moins susceptibles de passer par la case prison.

La recherche a été financée par la Fondation David Lynch.

* Colbert, R.D. and Nidich, S. (2013). Effect of the Transcendental Meditation Program on Graduation, College Acceptance and Dropout Rates for Students Attending an Urban Public High School. Education, 133 (4), 495-501.

Plus de détails sur la méditation transcendantale sur le site http://www.mt-maharishi.com/

Et plus de  détails sur la réussite scolaire associée à la méditation dans le livre « Un modèle d’excellence  » d’Ashley DEANS.

Cependant, je ne vous dis pas, moi, que seule la méditation transcendantale peut apporter ce résultat. Par contre, en effet, la pratique régulière d’une technique de méditation et/ou de relaxation apporte ces bienfaits sur la physiologie et le mental, avec tous les bénéfices sur la santé et les relations privées et professionnelles, ainsi que la créativité. En effet, la méditation permet de relier le cerveau droit au cerveau gauche et d’améliorer le pont entre ces deux hémisphères, donc de décupler nos capacités. C’est valable pour les enfants et les adultes.

C’est pourquoi de nombreuses personnalités célèbres la pratiquent très régulièrement (Clint Eastwood, Eva MENDES, Marion COTILLARD, Pink, etc.) avec le résultat que l’on connaît.

La méditation devrait être considérée par tous comme une règle d’hygiène de vie, au  même titre que se laver, se brosser les dents, etc. car c’est un excellent moyen de recharger ses batteries (tout le monde sait, pour un téléphone portable ou un ordinateur, ce que cela signifie, pensez que c’est pareil pour le corps et l’esprit… Bizarrement, ma voiture a eu une panne de batterie ce matin même, alors que j’avais commencé à écrire cet article ! L’occasion d’en parler et de mettre en pratique ! Si la batterie est à plat, on ne peut rien faire ! 🙂 )

Voir le livre Méditer, c’est se soigner » du Dr Frédéric ROSENFELD.

Très bonnes vacances à ceux qui y sont, profitez-en pour découvrir la méditation ou pour encore mieux la pratiquer  !

A bientôt,

Nadège COMPPER.Les Secrets de la réussite scolaire