Comment la cohérence cardiaque contribue à soigner le surpoids (2)

7 idées pour retrouver son poids idéal, sereinement et joyeusement

Bonjour, bienvenue sur mon blog Réussir en Beauté ! Si vous n’avez pas encore lu la première partie de cet article, je vous invite à y revenir, afin de bien comprendre l’importance de retrouver son poids de forme. Il s’agit avant tout d’un enjeu de santé individuel et sociétal.

On se retrouve ensuite pour les solutions !

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La motivation et le coaching

« Pour avoir le corps qu’on aime, il faut d’abord aimer le corps qu’on a et le reste suivra ». Nadège Compper.

Dans cette longue remontée de la pente, j’ai d’abord rencontré le coaching vers 2013, et surtout, en 2020, un mentor très particulier qui encourageait de suivre « sa joie la plus excitante ». J’avais déjà choisi la joie comme boussole et son message ayant résonné très fort, c’est ce que j’ai fait encore plus, petit à petit.

Entretemps, en 2019, j’ai malheureusement connu un épisode de paralysie faciale (j’avais un léger surpoids, beaucoup de stress, j’avais augmenté ma consommation de sucre et de café, et le jour où j’ai été hospitalisée, j’avais 22 de tension !).

Je voulais être pleine d’énergie et de grâce

En recommençant à suivre ma joie, cet épisode s’est rapidement arrangé et j’ai pu poursuivre ma route. Jusqu’au jour où, en Septembre 2022, j’ai décidé de créer mon propre spectacle multidisciplinaire (toujours en préparation). Je me suis imaginée sur scène, je voulais être pleine d’énergie et de grâce. Je voulais que ma prestation soit belle et impactante. Sans effort, j’ai fait tout ce qu’il fallait pour m’y préparer et, alors que je ne suis pas fondamentalement sportive, je me suis remise au sport avec joie, refait des abdos, arrêté le chocolat que je consommais pourtant TOUS LES JOURS, etc.

Je ne vous dis donc pas que je n’ai rien fait pour perdre du poids, cependant, je n’ai fait aucun effort désagréable à mon âme. Au contraire, j’ai fait beaucoup d’efforts mais je les ai faits avec intention, persévérance et joie, car cela correspondait à mes objectifs et à mon état d’esprit. Et concernant le chocolat et le sucre, je dois dire que ça a été vraiment plutôt facile.

J’avais alimenté le moteur du changement

Je peux dire que dans mon cas, mon corps s’est adapté à mon état intérieur. Charles Haanel et bien d’autres disent toujours que les conditions extérieures reflètent notre monde intérieur, et le corps n’y fait pas exception, que cela nous plaise ou pas.

Personnellement, je n’ai pas changé d’habitudes pour perdre quelque chose mais pour gagner quelque chose et en suivant ma joie la plus excitante. Est-ce que vous voyez la différence fondamentale ?

La cohérence cardiaque et le système nerveux autonome

Dans la foulée, toujours en suivant ma propre joie, j’ai découvert de manière plus approfondie la cohérence cardiaque de l’Institut HeartMath dont j’avais beaucoup entendu parler par Gregg Braden à plusieurs reprises (l’Institut existe depuis 1991 et Gregg Braden en parlait déjà dans son livre « La divine Matrice » livre que j’ai lu dès 2014, avec d’autres livres comme « La guérison spontanée des croyances »).

Je connaissais l’existence de l’Institut HeartMath, sans plus.

Pourtant, c’est seulement en Novembre 2022 que j’ai ressenti l’appel de suivre leur formation en tant que praticienne de santé en cohérence cardiaque (je suis orthophoniste à la base. Bien que toute personne puisse acheter et suivre le programme, cette certification est réservée aux professionnels de santé et à d’autres professionnels du bien-être, dans certaines conditions).

J’ai donc pris le temps et continue de prendre le temps d’approfondir ma sérénité interne, de me débarrasser enfin du stress profond qu’il me restait et qui me faisait encore me ronger les ongles depuis mes 5 ans… et manger trop de chocolat. En effet, dans de nombreux cas, le stress prend ses racines dans des traumatismes anciens, parfois inter utérins ou intergénérationnels. Nous en reparlerons dans un autre article sur les traumatismes.

Revenons au surpoids (qui peut aussi être lié à des traumatismes non résolus). Les études menées à l’Institut HeartMath ont montré l’efficacité des techniques sur de nombreuses maladies, dont bien sûr les troubles du poids et l’obésité.

Le système nerveux autonome et la santé

Vous vous souvenez que les objectifs de la prise en charge des problèmes de surpoids étaient de changer les habitudes (alimentaires, comportementales, …) mais également de traiter les troubles psychologiques. C’est là qu’intervient la cohérence cardiaque.

En effet, il existe un lien très étroit entre les émotions et notre système de régulation autonome, autrement appelé système nerveux autonome. Ce dernier réagit à toutes nos émotions, à travers l’activité du cœur et de la communication cœur-cerveau. Normalement, le système nerveux autonome permet de rétablir l’équilibre dans le corps tout au long de la vie quotidienne.

Lorsqu’il y a déséquilibre, dû au stress chronique (dus à des événements forts mais surtout aux mini stress répétitifs), la logique voudrait que l’on y regarde de plus près et que l’on surveille les émotions qui activent ou désactivent les systèmes parasympathiques et sympathiques, lesquels interviennent dans la sécrétion des hormones et des neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, etc.).

Il faut également rappeler que nos comportements sont le plus souvent régis par nos émotions. Tous les publicitaires le savent et s’en servent pour nous pousser à l’achat (petites annotations d’avertissement ou pas).

Les questions à se poser en cas de surpoids

On a vu que pour les obèses traités, les traitements ne sont généralement pas suffisants. On peut aussi imaginer pourquoi ceux qui sont en surpoids mais qui ne traitent pas ce surpoids plus ou moins important (comme moi-même à l’époque) épuisent progressivement leur capital santé, pensant sans doute que « ça va encore » (comme on l’a vu dans la première partie).

Dans le cas de perte de poids, on nous demande de manger moins de gras, moins de sucre, ou encore de dépenser plus que ce qu’on consomme et d’augmenter notre métabolisme, par exemple.

Je trouve l’approche un peu réductrice, trop mécanique, comme s’il suffisait de peser ses aliments, et c’est sans doute la raison pour laquelle nombreux sont ceux qui échouent.

La question est, ou plutôt, les questions à se poser, sont :

Pourquoi mon métabolisme est tout raplapla ?

Pourquoi j’accumule tant de graisse dans mon corps ?

Pourquoi je ne dépense pas ma graisse ?

Pourquoi j’ai envie de manger plus que ce que je dépense ?

Pourquoi j’ai besoin de me remplir le ventre ?

Pourquoi je suis si attirée par le sucre et les aliments gras ?

Qu’est-ce que ces comportements génèrent en moi et que compensent-ils ?

Pourquoi je n’arrive pas à me faire le bien que je sais que je dois me faire ?

Et tant d’autres « pourquoi » à se poser et à analyser.

Encore une fois, il ne s’agit pas de juger ni de s’auto-juger, mais simplement de faire des constats et de s’occuper de ce problème de santé à titre préventif. Vous l’avez lu dans la première partie, ce n’est pas anodin. Du tout.

Ok, ça suffit ! Que proposez-vous de différent que je n’aie pas encore tenté ?

Si vous avez déjà un peu parcouru ce site, vous avez pu voir que je m’intéresse d’abord aux causes, qui sont dans notre tête et dans notre cœur. Tous les comportements qui nous mènent au surpoids sont liés à nos émotions et à nos croyances.

Si l’on m’avait dit que j’arrêterais de manger du chocolat tous les jours, sans le faire exprès et tout naturellement, j’aurais rigolé !

Si l’on m’avait dit que j’arrêterais de manger du chocolat tous les jours, sans le faire exprès et tout naturellement, j’aurais rigolé en invoquant les nombreux bienfaits du chocolat noir sur la santé… Si l’on m’avait dit que je me mettrais au sport plusieurs fois par semaine aussi, que je ferais des exercices tous les jours et que ça m’amuserait, j’aurais rigolé encore plus fort…

Mais c’est bien ce qui est arrivé ! C’est devenu un cercle vertueux vers toujours plus de joie ! Et la dernière fois que j’ai acheté un jean, j’ai dû demander à la vendeuse de venir avec moi devant le miroir pour être sûre que le miroir n’était pas truqué ! Je me trouvais mince ! Je rappelle qu’entre le 42 et le 38, il y a environ 8 kilos tout de même !

Le programme pour Réussir en Beauté

C’est très simple. Je ne suis pas coach sportif. Je ne suis pas diététicienne. Je ne suis pas non plus esthéticienne.

Je suis coach en gestion du stress et des émotions, praticienne de santé en cohérence cardiaque de l’Institut HeartMath USA, psychothérapeute médiatisée par l’art, notamment (voir diplômes et formations). J’ai même une formation en Conseil en image que j’ai suivie pour reprendre confiance en moi.

Dans tous les axes de santé que vous souhaitez régler, mon action sera sur les pensées, les croyances et les émotions qui vont vous aider à changer vos habitudes en aval (alimentation, addictions, habitudes de vie, habitudes sportives, relations, etc.). Et c’est à partir de ces changements que petit à petit, ou encore plus rapidement selon ce que vous en ferez, vous augmenterez les chances de rééquilibrer votre corps et votre vie ! Et Réussir en Beauté !

Je résume le processus de toutes vos transformations dans le tableau ci-dessous et l’infographie en forme de cœur que vous avez pu voir plus haut :

Conclusion


« Prendre soin de son corps, c’est donner envie à son âme d’y rester »

En conclusion, voici mes 7 idées pour commencer à autoréguler votre corps et retrouver votre équilibre :

1. Acceptez le fait que vous pouvez faire mieux et que ce n’est pas du perfectionnisme ni de l’esthétisme inutiles

2. Comprenez que c’est pour votre santé et celle de vos proches

3. Envisagez de perfectionner votre gestion du stress et des émotions

4. Apprenez à vous autoréguler, notamment par les techniques de cohérence cardiaque

5. Si besoin, faites-vous accompagner pour analyser les causes qui ont créé les effets sur votre corps et votre santé, soutenir vos progrès et ancrer le processus de changement

6. Dégustez votre nouvelle qualité de vie

7. Célébrez la vie et votre corps merveilleux qui vous permet de la vivre !

Bien sûr, vous aurez compris que ce n’est pas la cohérence cardiaque seule qui va réguler votre poids. C’est votre état d’esprit, votre état d’être, vos émotions, vos choix et vos comportements qui pourront vous aider à créer les changements désirés. Cependant, vous devrez commencer par trouver un état personnel de cohérence afin de trouver vos meilleures solutions pour toutes les difficultés de votre vie, que ce soit le surpoids ou autre chose.

Concernée et convaincue ?

Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Pour ce faire, utilisez le formulaire de contact ou téléphonez-moi. Le premier rendez-vous est offert avec joie !

A bientôt,

Nadège COMPPER

Comment la cohérence cardiaque contribue à soigner le surpoids

7 idées pour retrouver son poids idéal, sereinement et joyeusement

Bonjour et bienvenue sur mon blog pour Réussir en Beauté ! Aujourd’hui, nous allons parler des effets bénéfiques de la cohérence cardiaque sur le surpoids.

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Mais tout d’abord, faisons le point sur votre situation. Etes-vous concernée par une ou plusieurs des préoccupations suivantes ?

Avez-vous peur des beaux jours, ceux où l’on commence à montrer ses bras et ses jambes, par exemple pour aller à la plage, mettre de jolies robes et d’autres tenues affriolantes ?

Auriez-vous envie de mettre les vêtements que vous souhaitez, larges ou ajustés, comme ça vous chante, ou êtes-vous réduite à mettre des tenues plus adaptées à votre corpulence ?

Vous trouvez-vous séduisante telle que vous êtes ou avez-vous envie de vous cacher des miroirs ?

Ressortez-vous vos photos de jeunesse avec nostalgie, en pensant que ce n’est plus pour vous (âge, etc.) ?

Vous sentez-vous mal dans votre peau ?

Ressentez-vous la lourdeur de votre démarche, de la peine à monter les escaliers ou à sauter de joie ? Pouvez-vous sauter et danser avec légèreté et en toute liberté ?

Avez-vous tenté maints et maints régimes et autres aides pour perdre du poids et garder la ligne, mais en vain ? Vous retournez toujours à vos habitudes et l’ancien corps reprend le dessus ?

Et surtout, manquez-vous d’énergie ? Un médecin vous a-t-il déjà alertée sur les multiples risques de santé liés au surpoids ?

Ou encore, pensez-vous que la société vous « met la pression », avez-vous décidé de passer outre et de « leur » montrer combien vous vous sentiez bien avec votre corps ? Et pourtant, vous en parlez souvent, vous vous « assumez », vous vous montrez « audacieusement », vous vous comparez souvent aux autres, vous mettez la société au défi…

Cependant, si vous vous écoutez, vous ressentez une frustration au fond de vous ?

« Prenez soin de votre corps. C’est le seul endroit où vous devez vivre.

Jim Rohn

Pourtant, lorsqu’on est en accord avec son corps, on ne se cache pas mais on n’en fait pas non plus des tonnes. On le respecte, on le bichonne et on en profite avec joie. Notre corps est notre véhicule pour la vie.

Sans le forcer, j’ai réussi à perdre du poids et retrouver ma forme.

Laissez-moi vous dire qu’il n’y a aucun jugement dans mes propos. Nous ne sommes pas ici pour prôner l’amaigrissement, ni à tout prix, ni à l’extrême. Je suis avant tout une professionnelle de santé, psychothérapeute et praticienne de santé en cohérence cardiaque certifiée par l’Institut HeartMath USA. J’ai moi-même connu des problèmes de surpoids et finalement, sans le forcer, j’ai réussi à perdre du poids et retrouver ma forme.

Je ne suis pas ultra mince mais, à 57 ans, je suis revenue à une taille 38, alors que je m’étais étendue jusqu’à la taille 42 dans mes pires moments. En moyenne, on dit qu’il y a 4 kilos entre chaque taille et c’est de cela que je veux parler. Je veux parler des effets du surpoids sur la santé et c’est tout. Aujourd’hui, je me sens bien et de mieux en mieux.

Je saute en montant les escaliers et j’adore ça !
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Est-ce que cela vous intéresse de vous sentir bien et de mieux en mieux vous aussi ?

Car il s’agit de notre santé, mentale, physique et sociale, et surtout, si nous avons des enfants, nous avons aussi la responsabilité de prendre soin de nous pour pouvoir prendre soin d’eux. Et au-delà, leur donner un bon exemple pour leur propre vie.

Je vais donc vous expliquer pourquoi et comment je peux vous aider à gérer votre poids en gérant votre stress et vos émotions, qui sont cachées dans la forme de notre corps…

Les troubles du surpoids ne sont pas à prendre à la légère

« L’obésité est un problème de santé publique mondial, dont l’incidence ne cesse d’augmenter. Selon l’OMS, depuis 1975, le nombre de cas d’obésité a presque triplé à l’échelle planétaire. L’obésité est associée à de nombreuses comorbidités et à une mortalité élevée. On estime que cette maladie chronique complexe augmente ainsi le risque de maladies cardiovasculaires (première cause de décès dans le monde), de diabète, de troubles musculosquelettiques, de nombreuses formes de cancers (de l’endomètre, du sein, des ovaires, de la prostate, du foie, de la vésicule biliaire, du rein et du colon…). Plus récemment, des données ont montré que les personnes en situation d’obésité étaient plus sujettes aux formes graves de Covid-19. Son impact sur la santé des populations et son coût économique et social sont donc considérables. »

Source INSERM. https://presse.inserm.fr/obesite-et-surpoids-pres-dun-francais-sur-deux-concerne-etat-des-lieux-prevention-et-solutions-therapeutiques/66542/

Des chiffres inquiétants

1. Les constats de l’OMS

« À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975.

En 2016, plus de 1,9 milliard d’adultes – personnes de 18 ans et plus – étaient en surpoids. Sur ce total, plus de 650 millions étaient obèses.

39% des adultes âgés de 18 ans et plus étaient en surpoids en 2016 et 13% étaient obèses. La plupart de la population mondiale vit dans des pays où le surpoids et l’obésité font davantage de morts que l’insuffisance pondérale.

La plupart de la population mondiale vit dans des pays où le surpoids et l’obésité tuent plus de personnes que l’insuffisance pondérale.

En 2019, 38 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses.

En 2016, plus de 340 millions d’enfants et d’adolescents âgés de 5 à 19 ans étaient en surpoids ou obèses.

On peut prévenir l’obésité. »

2. Quelques extraits de l’article de l’Inserm cité précédemment :

« Une étude menée à l’initiative de la Ligue contre l’obésité et coordonnée par des chercheurs de l’Inserm et du CHU de Montpellier, a été publiée en février dans la revue Journal of Clinical Medicine. Elle a révélé que 47,3 % des adultes français seraient obèses ou en surpoids.

(…) Les plus âgés sont davantage en surpoids ou obèses que les plus jeunes : l’excès de poids touche 57,3 % des 65 ans et plus contre 23,2 % des 18-24 ans. Néanmoins, les tendances se révèlent plus inquiétantes, car c’est dans les tranches d’âge les plus jeunes que l’augmentation de prévalence de l’obésité au fil des ans est la plus forte. Depuis 1997, l’obésité chez les 18- 24 ans a été multipliée par plus de 4, et par près de 3 chez les 25-34 ans, quand l’augmentation chez les 55 ans et plus est faible depuis 2009.

« Force donc est de constater qu’au contraire des espérances tant des pouvoirs publics que des professionnels de santé, depuis la mise en œuvre du Programme national nutrition santé en 2001, l’obésité en France ne fait que s’accroître, année après année », soulignent Annick Fontbonne et David Nocca. »

Le surpoids et l’obésité concernent autant les hommes que les femmes, avec des différences mineures. Les hommes sont plus souvent en surpoids et les femmes sont plus souvent obèses lorsqu’elles sont en surpoids.

L’étude constate également que les tendances sont à la hausse depuis 1997 dans toutes les catégories professionnelles. »

Les causes de l’obésité et du surpoids avancées par l’OMS

Selon l’OMS, l’obésité et le surpoids sont principalement dus à un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et dépensées.  Ils font référence à la qualité énergétique des aliments, notamment ceux qui sont riches en lipides, mais aussi à la sédentarité (évolution des formes de travail, des modes de transport et de l’urbanisation).

Les risques de santé liés au surpoids

Objectivement, on sait que l’on est en surpoids en calculant son IMC (voir le calculateur en ligne du site Améli pour une approximation-car le calculateur ne considère pas la différence entre les muscles, les os et la masse graisseuse). Une hausse de l’IMC est un facteur de risque majeur pour certaines maladies chroniques. Je cite :

« –maladies cardiovasculaires (principalement les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux), qui étaient déjà la première cause de décès en 2012;

diabète

troubles musculosquelettiques, en particulier l’arthrose – une maladie dégénérative des articulations, très invalidante

certains cancers (de l’endomètre, du sein, des ovaires, de la prostate, du foie, de la vésicule biliaire, du rein et du colon).

-risque de contracter des maladies non transmissibles augmente avec l’IMC. »

L’obésité touche également les enfants et constitue également un risque majeur pour leur santé : risque accru d’obésité, décès prématuré et d’incapacité à l’âge adulte. A leur âge, ils peuvent être confrontés à :

-des difficultés respiratoires

-un risque accru de fractures

-de l’hypertension artérielle,

-une apparition des premiers marqueurs de maladie cardiovasculaire

-une résistance à l’insuline

-des problèmes psychologiques.

Plus de renseignements sur le site de l’OMS https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/obesity-and-overweight

Quels sont les objectifs d’une prise en charge des troubles de surpoids ?

L’objectif de la prise en charge du surpoids ou de l’obésité est toujours d’améliorer la santé. Les objectifs de santé visent par exemple :

-la prévention et le contrôle du diabète de type 2,

-l’hypertension et l’amélioration de la pression artérielle

-la stéatose hépatique (maladie du foie gras non hépatique)

-l’amélioration des maladies cardiovasculaires

-l’amélioration des problèmes liés à l’apnée obstructive du sommeil

-la qualité de vie

Les solutions préconisées par l’OMS

Les solutions préconisées par l’OMS sont de plusieurs ordres :
  1. Les solutions individuelles

À un niveau individuel, si la cause est située dans les habitudes alimentaires et comportements, on peut de manière très logique :

-limiter l’apport énergétique (lipides totaux et sucres)

améliorer son alimentation (fruits et légumes, légumineuses, céréales complètes, de noix, …)

avoir une activité physique régulière.

Mais tout ça, vous le saviez déjà, non ? On le dit même à la télé, dans les pubs, etc. Et pourquoi cela ne marche pas alors ? Je vous ai déjà dit qu’il y avait un élément manquant important. Mais continuons…

2. La responsabilité sociétale

Pour compléter cette approche, l’OMS signale toutefois qu’au niveau de la société, il serait bon que « l’individu soit aidé à appliquer les recommandations énoncées ci-dessus, par la mise en œuvre durable de politiques reposant sur des bases factuelles à l’échelle des populations qui rendent les choix de l’activité physique régulière et de meilleures habitudes alimentaires disponibles, financièrement avantageux et facilement accessibles pour tout un chacun, y compris les plus pauvres. »

Ils évoquent également la responsabilité de l’industrie agro-alimentaire pour la promotion des régimes alimentaires sains.

Nous savons que tout cela commence à être mis en place. Nous voyons les petites annotations sous les publicités (ah non ?), les indications sur les produits (toujours pas ?)  et nous faisons des choix responsables (toujours pas) ?

Alors, si les pouvoirs publics font leur travail, peu ou prou, que manque-t-il ? Jusqu’où peut aller l’aide de l’Etat ou de la Société ? Que font ceux qui ne sont pas en surpoids, déjà, maintenant, dans les conditions actuelles ? Qu’ont-ils de plus ou de moins ? Et surtout, que font-ils de plus ou de moins ?

Les solutions apportées

L’article que je cite se focalise surtout sur l’obésité, cependant, il ne faut pas négliger le surpoids qui a lui aussi ses effets délétères, de manière plus discrète et insidieuse, lentement mais sûrement. Et on l’a vu, le surpoids touche environ près de la moitié de la population française.

Les approches habituelles pour traiter l’obésité sont :

-le comportement alimentaire,

-la sédentarité et l’activité physique,

-le sommeil,

Les difficultés psychologiques…

Selon ce même article, le problème est qu’elles sont « rarement suffisantes pour obtenir une perte de poids significative et la maintenir à long terme. »

L’approche médicamenteuse

Avant de vous expliquer l’importance et l’efficacité de l’approche des techniques HeartMath en cas de surpoids, il vous faut comprendre comment procèdent la plupart des médicaments « historiques » anti-obésité.

Ceux-ci ont une action sur des « neurotransmetteurs (comme la sérotonine) qui agissent sur la régulation de l’appétit et les circuits de la récompense, afin de réduire la faim, de promouvoir la sensation de satiété et de diminuer la sensation de récompense associée à l’alimentation. »

L’article de l’Inserm nous rappelle que beaucoup de médicaments ont dû être supprimés en raison de leurs effets secondaires et qu’il existe des médicaments de nouvelle génération.

Ces nouveaux médicaments agissent « sur le pancréas en favorisant la sécrétion d’insuline, ils agissent également sur les mécanismes de satiété dans le système nerveux central. »

Pour résumer, sans parler de l’approche chirurgicale (vous trouverez les détails sur le même site), les médicaments agissent sur les fonctions hormonales qui permettent la régulation du corps. C’est ce mécanisme qui produit les effets bénéfiques sur le poids et la santé.

C’est exactement ce que fait la cohérence cardiaque, mais en utilisant les capacités naturelles du corps et en responsabilisant l’individu qui apprend et pratique l’autorégulation ! Et il n’y a pas d’effets secondaires nocif, puisqu’il s’agit d’autorégulation. Et ces effets ont plus de chances d’être durables car ils sont pilotés par le sujet lui-même. Nous y reviendrons un peu plus loin.

La perte de poids significative et le long terme

Alors, si vous le voulez bien, revenons à nos questions du début de cet article.

Que pourrait-il manquer à notre approche de la santé du corps, de manière plus large que les troubles liés au surpoids ? Que pourrions-nous ajouter pour obtenir des résultats significatifs et durables ?

Personnellement, lorsque j’étais en surpoids, au début, je le savais ! Et puis, petit à petit, j’ai fini par m’habituer à l’inacceptable, invoquant toute sortes d’excuses (le manque de temps, le manque d’énergie, la grossesse, l’âge, etc.). Subrepticement, le cerveau s’approprie ce nouveau corps et cette nouvelle proprioception, d’autant plus que la prise de poids est souvent progressive. Jusqu’au jour où l’on ne se souvient plus du corps que l’on avait, avant…

On a changé de taille de pantalon depuis bien longtemps, parfois pas, parce que certains vêtements modernes sont si élastiques qu’ils s’adaptent longtemps, jusqu’à ce qu’ils craquent…

Les médecins et la prévention

« Pour votre âge, ça va encore »

Et même certains médecins, se basant sur les statistiques et leur expérience, peuvent vous rassurer en vous disant que « pour votre âge, ça va encore ».

Lorsque je me pesais chez ma gynécologue, un jour, je pesais 65 kilos, je me suis étonnée parce que bien sûr, j’évitais le pèse-personne à la maison, et elle m’a dit que ça allait encore. Pourtant, je ne mesure que 1 m 60 et pour moi, c’était déjà la limite supérieure de l’IMC. C’est vrai, ce n’était pas encore « la fin du monde », mes kilos s’étalaient assez régulièrement (c’est le pire pour ne pas s’en apercevoir) mais je commençais à mettre le pied dans le surpoids et tous ses inconvénients.

Surtout, à ce moment-là, j’avais également de l’hypertension et des troubles dépressifs qui n’étaient pas définis ainsi. Mais je manquais d’énergie, je me sentais littéralement lourde, à l’intérieur comme à l’extérieur, j’avais souvent besoin de pleurer et de dormir ; je survivais tant bien que mal dans ma vie de célibataire, divorcée, avec un enfant jeune et difficile à élever, sans famille pour m’aider, avec un travail prenant et pas tellement rémunérateur… Je faisais avec, je faisais souvent « comme si », et je me dirigeais tout droit vers le burn out que j’ai connu quelques années plus tard.

Cependant, personne ne me parlait de mon état mental ; il était surtout question de prendre des médicaments contre l’hypertension, pour protéger mes artères. Ce que je n’ai jamais fait.

Je savais qu’il fallait agir de manière plus holistique. Mais heureusement, j’ai fini par comprendre et trouver ce que je cherchais !

La suite au prochain rendez-vous

A ce stade, cet article est déjà très long. J’y ai abordé les faits chiffrés, les risques sanitaires dus au surpoids et à l’obésité, ainsi que les solutions proposées habituellement, qui malheureusement, ne permettent pas toujours des effets significatifs ni à long terme.

Alors, quel est l’élément manquant ?
Photo de Ann H sur Pexels.com

Je vous invite à lire la deuxième partie de cet article où j’aborde mes solutions et mes 7 idées pour retrouver la ligne et surtout, la forme et la santé et ce, de manière durable !

Comme j’ai moi-même souffert de surpoids dont je n’avais pas compris l’importance, et que je retrouve mon équilibre sans effort et avec joie, je peux d’autant mieux vous en parler et vous accompagner. Cela vaut également pour les surpoids plus importants.

Vous pouvez d’ores et déjà me contacter si vous souhaitez profiter de votre premier rendez-vous offert d’un quart d’heure.

Je vous l’offre avec joie !

A bientôt,

Nadège COMPPER

Bon jour ! Aujourd’hui, dans la vidéo qui suit, après une courte introduction, j’ai confié la lecture de mon article à mon robot préféré. Outre des raisons de gestion du temps, je sors d’un épisode de pharyngite qui s’est transformé en petit rhume, depuis la semaine dernière. C’est vous dire à quel point le sujet est brûlant pour moi, dans tous les sens du terme ! Je vous assure que l’histoire se termine bien et que je vais de mieux en mieux !

La voix, un outil de communication multidimensionnel

L’un des outils de communication parmi les plus importants est notre voix, qui nous permet de nous adresser aux autres et de faire passer nos messages, lorsque c’est possible. Evidemment, je ne parle pas ici aux personnes qui souffrent de mutisme ou de surdité, car c’est encore un autre sujet.*

Ecoutez la version audio ici : La voix, outil de communication multidimensionnel

Mais saviez-vous que votre voix reflétait plutôt bien votre personnalité ? En effet, pour quelqu’un d’expérimenté, la voix donne des repères sur notre culture, sur notre capacité à nous calmer,  notre état émotionnel (calme, confiance, anxiété, impatience, …), notre capacité d’écoute, notre niveau d’énergie, et à un niveau basique, notre santé physique ! Et bien que j’aie choisi l’image d’une jeune femme qui chante, je traite ici de la voix parlée.

Et pourtant, combien de fois la négligeons-nous ? Comme je l’ai rapidement expliqué dans ma conférence TEDx, notre voix nous parle ! A l’heure où notre santé mentale, physique et sociale apparaît si préoccupante et onéreuse, il serait peut-être temps de l’écouter. Je dois avouer que je n’ai que très peu partagé cette conférence pour de multiples mauvaises raisons. Cependant, j’ai encore eu quelques prises de conscience récemment. Voilà pourquoi j’ai décidé de reparler de ce sujet très important.

En portant attention à votre voix, vous saurez détecter :

-les problèmes de posture et tous ceux qui y sont associés (maux du dos, troubles digestifs, troubles du sommeil, …)

-les problèmes respiratoires et tous ceux qui y sont associés (stress chronique, troubles ORL fréquents, …)

-les problèmes émotionnels et tous ceux qui y sont associés (stress, anxiété, angoisse, dépression, troubles relationnels, …).

La voix, les effets et les causes.

En 2017, après que j’aie quitté mon métier d’orthophoniste libérale, où je pratiquais les rééducations vocales avec succès, je me suis intéressée au coaching oratoire et à ceux qui le pratiquaient. J’ai entendu des conseils sur ces facteurs qui font la voix : variations de la hauteur, du rythme et de l’intensité, des conseils sur la posture, comme ouvrir les bras, ouvrir le torse, etc. …

Je crois cependant qu’il faudrait d’abord chercher plus d’authenticité avec soi-même avant de chercher à maîtriser ces paramètres. En effet, dans une communication normale, c’est ce qui se passe à l’intérieur qui détermine ce qui se passe à l’extérieur. C’est le même principe enseigné à l’école d’acteurs Actor Studio où l’acteur va chercher des émotions qui s’exprimeront ensuite plus naturellement et plus authentiquement dans son jeu.

Ainsi, on évitera de prendre volontairement des poses et de faire des inflexions de voix qui vont sonner faux ou nous donner un comportement un peu robotique, dénaturé et compassé, pour revenir à quelque chose de plus fluide et naturel. Partir de la cause pour arriver à l’effet.

Par ailleurs, il ne s’agit pas que de se « servir » de sa voix pour étudier, passer un concours ou travailler, mais de bien gérer sa santé en tenant compte des précieux indices donnés par notre voix. Comme je l’ai déjà dit plus haut, celle-ci est déterminée par plusieurs facteurs : rythme, prosodie, timbre et intensité, eux-mêmes déterminés par nos émotions et notre personnalité.

Dans mon approche du coaching vocal et de la communication, nous n’utilisons pas ces indices pour « manipuler » les autres (en commençant par nous tromper nous-mêmes), ni les convaincre de quoi que ce soit, mais nous en tenons compte pour mieux prendre soin de nous-mêmes, mieux communiquer avec nous-mêmes, avec authenticité et enthousiasme, ce qui par conséquent va nous permettre de mieux communiquer avec les autres. Lorsque nous sommes clairs avec nos propres intentions, le message passe mieux, et nous sommes alors certainement plus convaincants pour notre cible.

Je rappelle ici que J.O.I.E. est un acronyme pour JE et JEU, Orthophonie, Interactions et Enthousiasme. J’en parle plus en détail sur la page Communication.

Des indices de santé qui doivent nous alerter

Aussi, pour ces raisons de santé mentale, physique et sociale, plusieurs indices devraient nous alerter. Comme pour tout autre symptôme, au lieu de ne prendre que des cachets ou autres médications pour les résorber rapidement sans les écouter, soyons plus attentifs car plus tôt nous aurons écouté notre voix, moins les conséquences seront graves. Je vous parle de mon point de vue d’orthophoniste ayant exercé pendant 29 ans, moi qui ai trop souvent été témoin de troubles post-opératoires (ex. blessures de la thyroïde) voire, dans les plus graves des cas, de résection des cordes vocales ou d’opérations encore plus invasives, dans le cadre de cancers de la gorge et/ou de la langue.

Ces indices sont :

-maux de gorge, troubles inflammatoires, angines, laryngites, pharyngites

-raclements de la gorge, toux et rhumes fréquents

-fatigue vocale, dysphonie et aphonie récurrentes

-voix trop faible

-voix trop forte

-voix trop aigüe ou trop grave

-voix enrouée, serrée, rauque, granuleuse, chevrotante, etc.

-difficulté à moduler la voix

-débit trop lent ou trop rapide

-difficultés respiratoires pendant la parole (apnée, souffle court, …). Entre parenthèses, on peut très souvent entendre les inspirations forcées et superficielles chez de nombreuses personnes lorsqu’elles prennent la parole (commencez à y faire attention !). En lien avec cette mauvaise gestion respiratoire, la voix s’enroue au cours de la prise de parole avec raclements de la gorge fréquents. Ex. Conférence https://youtu.be/7uTusexAr7s (LIP/PC2S, UGA) à partir de 56 minutes (deuxième intervenant). On voit bien l’évolution de la voix sur 25 minutes, avec cette particularité respiratoire haute très marquée, très forcée et mauvaise pour les cordes vocales. Vous en profiterez pour écouter une conférence sur la gestion du stress par la cohérence cardiaque. Le premier intervenant, Charly CUNGI, utilise et recommande le même logiciel que j’utilise désormais depuis que je me suis formée avec l’Institut HeartMath dont il parle dans la conférence (et qui a développé le concept et les techniques de cohérence cardiaque avec une emphase sur la gestion des émotions).

-tensions de la mandibule, bruxisme

Par ailleurs, on retrouve souvent des signes cliniques associés :

-tensions au niveau du cou, des épaules et du dos de manière générale

-troubles digestifs

-troubles du sommeil

-maux de tête

-acouphènes

A vrai dire, ces problèmes de voix sont tellement négligés qu’ils passent inaperçus alors qu’ils touchent une grande majorité de la population. Dans ce cas, est-il étonnant que la santé soit si malmenée et que le sujet de la santé soit encore si prégnant dans notre société ?

Exemples :

– En Septembre 2022, J’ai rencontré une formatrice qui se raclait souvent la gorge et disait ne pas trop pouvoir porter sa voix. En parlant avec elle, elle m’a confirmé souffrir d’aphonies de temps en temps et beaucoup trop souvent, vu sa profession. Je lui ai alors conseillé d’aller consulter une phoniatre. Elle avait déjà consulté son médecin traitant à plusieurs reprises mais jamais elle n’avait entendu parler de « phoniatre » !

-Encore plus récemment (Décembre 2022), j’ai conversé avec une autre formatrice qui elle aussi, rapportait de fréquents épisodes de dysphonie et d’aphonie.

Pour tout vous dire, j’ai parfois l’impression d’enfoncer des portes ouvertes, tant ces connaissances me semblent évidentes. Cependant, il est clair que c’est encore loin d’être le cas, d’où cet article.

La prise en charge de la voix et la prévention santé par la gestion du stress. Les bénéfices du travail vocal.

De ce fait, lorsqu’on regarde la longue liste des signaux liés aux problèmes vocaux, on peut aisément comprendre comment la voie de la voix peut aider à prévenir de nombreux troubles de santé. De manière très logique, voici les bénéfices que l’on peut tirer d’un travail sur la voix, à titre préventif comme à titre curatif :

-bonne gestion respiratoire avant, pendant et après la parole, c’est-à-dire toute la journée !

-bonne gestion du stress

-réduction voire élimination des effets du stress, qu’ils soient physiologiques ou d’ordre mental.

-meilleure communication personnelle et interpersonnelle

Pour ma part, lorsque j’ai mis en pratique ces quelques clés, j’ai pu éliminer les angines à répétition, les insomnies et leurs effets néfastes, les maux du dos, les troubles de la peau (boutons de fièvre, eczéma, etc.) et au fur et à mesure de l’approfondissement de ma compréhension, j’ai pu regagner en énergie vitale, mieux gérer mes émotions et mon poids, mes relations humaines, etc. C’est véritablement un outil multidimensionnel !

Que faire ?

« Ce que vous évoquez dans cet article me parle. Que dois-je faire ? »

Eh bien, tout dépend de l’intensité du problème. Cependant, selon mon expérience, tous ces signes sont en lien avec un trouble de la communication personnelle et interpersonnelle et tous doivent être traités car ils impactent la santé mentale, physique et sociale, à plus ou moins grande échelle et à plus ou moins long terme.

Si le médecin peut vous aider à gérer vos douleurs ou gênes de l’instant, ne négligez pourtant pas d’aller chercher les causes sous-jacentes à ces problèmes, car il y en a toujours : ils ne tombent pas du ciel ! Et surtout, la bonne nouvelle est que vous pouvez y remédier avec de bonnes pratiques.

Consultez donc d’abord votre médecin ou votre ORL et encore mieux, un.e phoniatre (médecin spécialisé dans la voix). Vous saurez alors s’il existe des signes cliniques (ex. inflammation, nodules, etc.).

En tous les cas, si vous souffrez de troubles fonctionnels qui auront causé ces troubles cliniques, il vous appartiendra de corriger ces fonctions (gestion de votre respiration, posture, pose de la voix, émotions, et synergie entre ces systèmes) afin de rétablir et maintenir l’équilibre vocal.

Pour ce faire, vous pourrez vous adresser à un.e orthophoniste ou à un coach ou thérapeute vocal avec qui vous pourrez visiter tous ces aspects et mieux comprendre votre système vocal. Sachez toutefois que cela pourra impacter votre personnalité et votre vie.

Exemples : Lors d’une rééducation vocale avec une femme mariée, qui avait tendance à mal respirer et à avoir la voix faible, lorsqu’il a été question de s’affirmer, elle a choisi de cesser sa rééducation car elle s’est rendu compte que cela allait changer la dynamique de son couple. Que se passerait-il si elle commençait à dire non ?

A contrario, j’ai également travaillé avec une professeure d’école qui n’arrivait pas à s’affirmer devant ses élèves de primaire. Elle était plutôt grande, sportive et musclée. Pourtant, sa voix était toute douce et faible. Et lorsqu’elle voulait se faire entendre, elle criait et se cassait la voix. En peu de séances, une fois qu’elle a eu compris certains aspects (en tant que psychothérapeute, j’insiste beaucoup sur les aspects émotionnels de la voix, et pourtant, sans forcément en parler ni raconter le passé, etc.), elle savait utiliser sa voix projetée et se faire entendre avec autorité, sans crier mais en parlant fermement. Elle était ravie d’avoir trouvé un outil pour affirmer sa véritable personnalité !

Une autre de mes patientes, femme au foyer, a fini par apprendre à dire non à ses enfants et à ne plus ramasser leur linge qui trainait dans la maison. Désormais, tout ce qui trainait et ne serait pas dans le panier à linge ne serait pas lavé. Par conséquent, elle n’avait plus à crier et à s’abîmer la santé ! Ses enfants ont vite compris le nouveau système et étaient bien contents de ne plus avoir une maman qui criait tout le temps !

A retenir : Lorsque vous acceptez de changer et d’écouter vos propres besoins, vous donnez aux autres l’opportunité d’en faire de même pour vous et pour eux-mêmes.

C’est cela, écouter et respecter sa voix.

Et vous dans tout cela ?

Que ce soit pour vous ou pour un enfant, les modalités sont les mêmes. Dans ma méthode, il s’agira surtout de déterminer pourquoi arrive le problème de voix, d’autant plus que du côté médical, on n’aura rien trouvé d’inquiétant ; autrement dit, il s’agira de savoir ce que nous dit la voix, surtout dans ces premiers stades de dysfonctionnement.

Il est bien sûr possible d’aborder des aspects techniques, que l’on peut tout à fait travailler en ligne (posture, respiration, …) mais je n’oublie jamais de chercher et traiter la cause qui produit l’effet. De manière logique, plus je traite le problème dans ce sens (de la cause vers l’effet), plus les résultats sont rapides.

En général, l’approche est multiple et le problème à résoudre est toujours relié à une certaine forme de stress.

Etant donné que le stress est un grand indicateur et facteur de dysfonctionnements et de maladies existantes ou futures, nous avons tous intérêt à nous intéresser aux premiers signaux d’alarme de notre voix, qui réagit directement au stress.

C’est pourquoi je traite toute rééducation vocale comme une prise en charge psychothérapeutique à part entière, en incluant tous mes outils (orthophonie, relaxation, cohérence cardiaque, gestion des émotions, coaching, etc.).

Une bonne rééducation vocale, c’est surtout apprendre à faire moins d’effort pour obtenir plus de résultat, dans le respect de soi et des autres. Ce qui implique de savoir s’affirmer et mieux communiquer.

Le travail vocal, c’est pour qui ?

Un travail sur la voix et la communication, c’est pour :

-tous ceux qui utilisent leur voix dans leur pratique professionnelle (formateurs, éducateurs, conférenciers, poste à responsabilité, etc.) et qui, avant et au-delà de la performance oratoire, recherchent avant tout l’authenticité et le naturel, une bonne communication personnelle et interpersonnelle, ainsi qu’une bonne gestion de leur santé mentale, physique et sociale. Cette voix bien gérée participe au charisme de tout individu, et particulièrement dans la sphère professionnelle.

-les chefs d’entreprise soucieux de la santé de leurs collaborateurs dans le cadre de la RSE ou d’une démarche de prévention santé.

-les particuliers (enfants, adolescents et adultes) qui connaissent certains troubles plus ou moins graves de la voix et qui veulent prendre soin de leur santé dès les premiers signes de dysfonctionnent, ou à titre préventif.

Et maintenant, que fait-on ?

Figurez-vous que je n’ai pas encore tout dit ! Si vous êtes un organisme professionnel et que vous y trouvez un intérêt, je reste à votre disposition pour une conférence à ce sujet. Il vous suffit de me le communiquer par tout moyen qui vous conviendra et je me ferai une joie de vous répondre !

Trêve de discours ! Si ce programme vous intéresse et vous plaît, je vous offre une séance d’un quart d’heure pour en discuter de vive voix. Vous pourrez ainsi m’expliquer votre pourquoi et ensuite décider si je suis la personne qui pourra vous aider à résoudre ce problème de voix et de communication, que ce soit pour vous-même, pour votre enfant ou vos collaborateurs.

Utilisez le formulaire de contact ci-dessous et nous prendrons un rendez-vous téléphonique ou par visio-conférence (Skype ou Zoom).

A bientôt,

Nadège COMPPER, Coach en Expression de J.O.I.E. (orthophoniste, sophro-relaxologue, art-thérapeute, coach en Principes du Succès).

Qui suis-je ?

Pour la petite histoire, à la fin de mes études d’orthophonie à l’Ecole de Marseille La Timone, lorsque j’ai effectué un stage dans le service ORL, on m’a confié une rééducation vocale pour un enfant de 3 ans qui présentait des kissing nodules (deux nodules face à face sur les cordes vocales). Ma maitresse de stage a été fort étonnée de voir les progrès rapides de cet enfant, alors que l’on considérait cette rééducation comme difficile, d’autant plus avec un enfant aussi jeune. C’était en 1988.

Or, avec moi, cela avait été facile et efficace. Pourquoi ? Je n’avais pas du tout utilisé les méthodes courantes et classiques (vocalises, etc.). J’avais 22 ans, mais j’avais déjà compris le lien entre les émotions et la voix et surtout, j’aimais jouer. Les enfants aussi ! Nous avons donc joué avec notre voix et effectué des exercices naturels comme des jeux de bouche et de voix et, avec la bonne coopération des parents, le problème a vite été réglé.

Ensuite, j’ai travaillé en tant qu’orthophoniste libérale pendant 29 ans. Ma particularité était que… lorsque j’étais jeune, je souffrais de maux de gorge et d’angines assez fréquemment ; j’avais des maux de la nuque, des maux du dos, des troubles digestifs et j’en passe ! J’étais une grande stressée et angoissée pour diverses raisons que je ne connaissais pas toujours consciemment. Mais j’étais aussi déjà auteur-compositeur-interprète depuis ma jeunesse et avec mon travail, je continuais de me développer et d’étudier pour mieux comprendre mon corps, ma voix, mes émotions et tutti quanti… C’est ce qui m’a permis et me permet encore de comprendre mes patients/clients et c’est devenu comme un sixième sens. J’ai l’impression de pouvoir « lire » les voix (et j’y inclus la mienne, car notre voix évolue avec nous tout au long de la journée et de notre vie !). Voir diplômes et formations.

Le sujet de la voix est très riche et passionnant. C’est un véritable sujet et une voie de joie pour moi !

Ma voix conte !

Si vous êtes intéressé.e par une prise en charge de votre situation vocale, sentez-vous libre de me contacter pour qu’on en discute. Cela peut être utile à titre individuel ou pour tous vos collaborateurs. Le nombre de séances se sotie entre 1 et 5 en phase préventive. Vous l’aurez compris, cela peut vous éviter bien des désagréments.

Si l’atelier « Ma voix conte » que je prépare vous intéresse, veuillez répondre aux questions du sondage en suivant le lien ci-dessous ou en cliquant sur l’image (j’utilise le tutoiement dans ce sondage) :

Je participe au sondage pour l’atelier « Ma voix conte ».

Coaching voix et communication pour enfants et adultes

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