Apprendre à lire avec quelle méthode ? 1)
Je voudrais vous parler de la méthode globale, qui a eu et a encore un certain engouement dans les écoles françaises, bien qu’on l’appelle aussi méthode semi-globale.
Pourtant, les parents que je rencontre sont souvent très décontenancés par cette méthode, parce qu’ils n’ont pas eux-mêmes appris à lire comme cela, et ont quelque difficulté à aider leurs enfants, par conséquent.
Alors, qu’est-ce que la méthode globale ? En gros, c’est le fait d’apprendre des mots par coeur, sans avoir au préalable compris comment le mot était construit.
L’avantage de cette méthode est que l’on peut, si on connaît les mots, lire plus vite et plus tôt…
L’inconvénient majeur est que l’enfant prend l’habitude de penser que les mots sont comme des images à connaître par coeur et dès qu’il tombe sur un mot qu’il n’a pas appris, il ne peut le lire !
Avouez que c’est bien embêtant ! Car le but de la lecture est de pouvoir tout lire !
Cette méthode s’est basée sur le fait qu’un bon lecteur peut effectivement reconnaître les mots très vite, et aussi que certains mots doivent plutôt être reconnus que déchiffrés (comme « technique » qu’on ne lit pas tesh-nik, ou encore oiseau qu’on doit lire wazo et pas o-i-ss-e-a-u, ou monsieur, qu’on lit messieu, etc.).
Mais elle semble oublier que les enfants du CP commencent seulement leur apprentissage, et qu’ils doivent comprendre ce qu’ils font avant de pouvoir l’utiliser !
Si le plaisir peut être rapide avec la méthode globale, il donne de fausses impressions et ne permet pas à l’enfant de comprendre le principe fondateur de l’écriture (et de la lecture) : la correspondance phonie-graphie, ou comment à un son correspond une lettre ou une graphie !
C’est pourquoi certains enfants en difficulté peuvent lire ou écrire un mot dans une ligne et ne pas savoir en lire un autre qui a pourtant la même graphie… (ex. L’enfant sait écrire « monta**gne** » mais pas « pa**gne** »).
Avec la méthode globale, c’est comme les OGM (organismes génétiquement modifiés), si si, vous allez voir, on plante des graines qui ne refont pas de semences, donc on doit toujours et encore recommencer et en racheter à ceux qui les fabriquent, les agriculteurs ne sont plus autonomes (depuis des lustres, les agriculteurs savaient qu’il fallait garder une partie de leurs semences pour les récoltes suivantes), etc.
Autre exemple : vous achetez des pâtes à gâteaux toutes prêtes mais vous ne savez pas vraiment ce qu’il y a dedans, et encore moins comment faire vous-même un gâteau !
Les exemples sont nombreux ! On vous promet la facilité et on vous rend de plus en plus dépendants ! Vous ne connaissez pas le mode d’emploi et vous ne réfléchissez pas, vous n’utilisez pas correctement votre cerveau ! Et tout le temps que vous vous battez à comprendre ce qui ne fonctionne pas, vous ne faites pas autre chose…
La question qui se pose aujourd’hui est très importante : pourquoi, si la méthode globale ou semi-globale comporte tant d’inconvénients, pourquoi c’est cette méthode qui est enseignée à l’école ? Oui, je vous le demande, pourquoi ?
Y aurait-il un intérêt à ce que nos enfants ne sachent pas lire et bien lire ? Vous allez me dire que je fais de la politique, mais oui, bien malgré moi, à force de réfléchir, je me suis dit qu’ils ne pouvaient pas être si bêtes au point de ne pas savoir ce qu’ils faisaient ! Si moi, je sais ce qui fonctionne le mieux, alors eux aussi, c’est une évidence ! 🙂
Par la suite, je vous dirai aussi pourquoi il en est ainsi, bien que je l’aie déjà abordé, parce que comme je vous l’ai dit, nous devons voir les choses dans leur globalité… Encore un sujet brûlant !
Dans un prochain article, je vous parlerai donc de l’autre méthode dite syllabique, qui a permis à nos ancêtres d’apprendre à lire et à écrire, et qui présente elle aussi ses avantages et ses inconvénients.
Mais retenez ceci, puisque nos enfants viennent de faire leur rentrée scolaire : c’est la méthode syllabique que vous devez préférer à toutes les autres ! Parce qu' »elle ne donne pas seulement un poisson mais elle donne la technique pour en pêcher ! »
Je vous propose d’ores et déjà de vous procurer les livres écrits et conçus pour des enfants en difficultés d’apprentissage (avec la méthode globale) ainsi que le cahier d’apprentissage, il vous sera peut-être plus facile d’avoir accès à toute la collection par l’A-Boutique de la réussite !
Bien sûr, je vous conseille également la lecture de mon livre « Les secrets de la réussite scolaire » publié chez PUBLIBOOK/Santé Famille.
Je me permets de vous livrer l’avis d’une de mes lectrices :
« Merci aussi pour ton livre « Les secrets de la réussite scolaire » qui est tout simplement incontournable. J’y ai retrouvé des concepts qui font écho en moi et de nouveaux concepts qui m’ont permis de rebondir sur d’autres livres enrichissants. Alors un tout grand merci, chère Nadège. »
Merci à toi, merci à vous ! 🙂
A très bientôt,
Nadège COMPPER.



Que faire si mon enfant bégaie ?
Je vais aborder ce sujet car j’ai moi-même souffert de bégaiement et en apprenant à m’épanouir par les divers moyens que je propose dans le cadre de la relaxation holistique, avec succès, évidemment 😉 je suis tout à fait légitime pour en parler.
Le bégaiement trouble souvent les jeunes parents, qui se trouvent désemparés face à ce trouble de la parole ou plutôt, ce trouble de la communication.
J’ai déjà raconté dans un article précédent sur le bégaiement que je pense avoir vécu le bégaiement de l’intérieur puisque j’étais une enfant très timide, et que pendant longtemps, parler et parler en public m’a été difficile, entre des épisodes de nasonnement, de bafouillement, de bredouillement et de bégayage… sans parler des troubles associés à toutes ces manifestations (constipation, rougeurs, angines, rhumes, herpès,…) …
Vu de l’intérieur, je peux vous dire que c’est très désagréable. On veut parler mais on ne peut pas, on a comme une boule dans la gorge, on sait ce qu’on a à dire, mais ça ne sort pas… ou très mal !!!
Puisque nous allons parler des enfants et plutôt de prévention car c’est ce qui prime le plus pour moi, je n’entrerai pas dans les détails des causes. Voici les petits conseils que je vous donnerais, si vous avez des questionnements à ce sujet :
1) ne pas s’affoler : c’est un point de départ primordial ! Détendez-vous ! Sachez que la plupart des enfants de 3-4 ans passent par une phase de bégaiement. C’est souvent la façon dont nous y réagissons qui détermine la durée de ce bégaiement…
2) donnez de l’importance au fond plutôt qu’à la forme : souvent, les parents s’inquiètent de la façon de prononcer les mots, mais finalement, ne s’intéressent pas suffisamment à ce que l’enfant veut exprimer. Donc, montrez surtout de l’intérêt pour ce que l’enfant veut dire, attendez patiemment, soyez patient et prévenant, pleins de patience, d’amour et de bienveillance, posez éventuellement des questions pour le guider, et l’enfant finira par s’exprimer. Détendez-vous !
3) donnez le vocabulaire : un enfant jeune qui bégaie le fait aussi souvent par manque de vocabulaire (noms, verbes, adjectifs, etc.). Il cherche ses mots, tourne autour du pot, s’énerve parfois lui-même tout seul, et si on n’a pas la bonne attitude (voir 2), on peut couper la communication.
Si vous comprenez où l’enfant veut en venir, aidez-le, suggérez un mot, sans toutefois parler à sa place. Et poursuivez la conversation, comme nous le faisons tous avec nos amis, etc.
Avoir la bonne attitude permet à l’enfant d’être en confiance, de savoir qu’il est écouté, qu’il a le temps de chercher, de se tromper, de trouver, de parler…
Toutes les activités favorisant le vocabulaire sont à rechercher (lecture, jeux de société, films avec un partage après, etc.). Détendez-vous !
4) Encouragez la prise de parole : communiquez bien vous-même, avec des questions ouvertes et non des questions fermées (ex. Tu as passé une bonne journée ? La question est fermée car elle ne requiert qu’un oui ou un non). Une question ouverte serait plutôt : Qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui à l’école, tu me racontes (si tu veux) ?
Vous avez toute une série de livre excellents pour favoriser la communication, dont Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent et bien d’autres, mais cela ne concerne pas seulement la communication avec les enfants, mais la communication avec tout le monde !
Nous sommes en plein dans le sujet, car le bégaiement est un trouble de la communication ! Ce n’est bien souvent que la partie émergée de l’iceberg ! Détendez-vous !
5) Donnez à l’enfant de quoi s’exprimer : le jeu (notamment les jeux de souffle) et les activités artistiques sont des activités idéales pour ce faire ! Un bègue, enfant ou adulte, est souvent quelqu’un de très émotif et très sensible, parfois et souvent très intelligent. Les pensées, les idées, les émotions et les mots se mélangent et circulent très vite dans sa tête et ne sont pas facilement synchronisées avec la lenteur de la parole articulée.
C’est parfois ce surplus d’énergie qui se bloque à l’intérieur de sa gorge et de son plexus solaire, ce qui se traduit par un trouble de la parole ou du langage en général, dont le bégaiement.
Il a besoin d’exprimer son être profond et cela doit passer par des moments calmes comme des moments d’expression créatrice pour que l’équilibre soit retrouvé. Toutes les activités artistiques sont conseillées : chant, musique, danse, théâtre, mime, dessin, peinture, modelage, mosaïque, écriture, etc.
Personnellement, j’ai eu besoin de faire tout ceci… et je continue notamment avec ce blog ! J’espère que ça se voit que je m’éclate à écrire et à partager tout ce que j’aime et ce qui me préoccupe ! 🙂
Le tout est de savoir se respecter, s’écouter et s’écouter les uns les autres, aller vers ce qu’on aime et de toujours se sentir bien maintenant et toujours mieux. Détendez-vous !
6) Apprenez-lui à prendre du plaisir dans la vie : c’est le résumé de tout ce qui précède, selon moi. Parler ne doit pas être une contrainte, mais un partage dans le plaisir, une occasion de communiquer, de partager des instants de bien-être et d’amour avec les autres, une occasion de se sentir aimé et joyeux, une occasion de partager sa joie de vivre en toute liberté !
Il faut aussi pouvoir arrêter de se juger, de juger les autres et être libre du jugement des autres : tout un programme ! Détendez-vous !
Et la parole se libère automatiquement ! 🙂
Ce peut être un parcours assez court ou long, mais il me semble que je vous ai expliqué la trajectoire pour la libération de la communication ! Plus vous commencez tôt, mieux ce sera pour vous et votre enfant !
Je vous mets la couverture de mon livre sur la respiration, car l’image que j’ai choisie est très explicite pour moi : une enfant joyeuse et libre dans la nature, une jolie petite robe jaune comme le plexus solaire, des bulles de savon qui évoquent le jeu, le souffle et les bulles de champagne, la tête et les bras tendus vers le ciel et les pieds sur terre…
Ce livre est l’aboutissement de tout mon propre cheminement autour de la respiration et de la communication, pour aboutir à ce que nous recherchons tous (je crois) : le bonheur et la joie de vivre !
Si on m’avait dit, à l’époque où je bégayais, que j’allais devenir relaxologue, faire des conférences, des ateliers de relaxation et écrire des livres, j’aurais rigolé sous cape… Mais c’est vrai, je vais bien et toujours mieux et je sais de quoi je parle ! ! 😉
J’espère que cet article aura répondu à vos questions. Si vous avez des commentaires ou encore des questions, n’hésitez pas à les partager ici ! Heureusement que j’ai mes statistiques dans le back-office, car je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à venir ici et parfois même depuis le bout du monde !
Merci, merci, merci ! Et surtout, communiquez le mieux possible dans la joie et la détente !
A très bientôt,
Nadège COMPPER. Relaxation holistique.
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3 Comments
Publié le 6 septembre 2013 par Nadège COMPPER
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