Quand l’art devient thérapie : le mime…

 

« La parole n’est pas nécessaire pour exprimer ce qu’on a sur le cœur » Marcel MARCEAU.

Qu’est-ce que le mime ? Le mime est à la fois un acteur et une forme de théâtre dont les expressions principales sont la mise en scène de l’attitude, du geste et de la mimique. Il consiste à interpréter un morceau de vie sans paroles ou avec peu de mots, le poids principal de l’expression devant être porté par les différents langages du corps…

Cette discipline a été fort bien représentée dans le monde par le célèbre Mime MARCEAU (qui a inspiré Michael JACKSON pour son moonwalk) :

 

Pourquoi vous parler du mime aujourd’hui ?

Parce que je vous parlais récemment de mes anciennes difficultés d’élocution (Que faire si mon enfant bégaie ?), quand j’étais enfant et adolescente. Quand je suis arrivée de la Guadeloupe en 1983, j’étais vraiment encore très timide et « coincée » comme on dit, très complexée pour un tas de raisons, comme beaucoup de jeunes de cet âge : je me sentais trop grosse (un peu anorexique boulimique), j’avais des problèmes hormonaux, et j’en passe…

Mais j’avais envie de progresser ! C’est une bonne base de départ pour réussir à atteindre ses objectifs, n’est-ce pas ?

Comme j’ai toujours été attirée par les formes d’art, je ne sais plus comment c’est arrivé, mais j’ai atterri dans un stage organisé à Marseille, par le mime Bizot, déjà assez célèbre à l’époque. C’était dans le cadre d’une école de danse classique, car vous le savez, les danseurs ont eux aussi besoin de travailler leur expression scénique.

Je sentais que le passage par le corps, sans la parole, allait fortement m’aider. Je me rappelle comme cela a été difficile au tout début… Nous devions faire des exercices en solo, en passant devant les autres, sous le regard sévère et parfois sarcastique du professeur…

Mais je ne me suis pas laissée abattre. J’étais avec de jolies danseuses longilignes issues d’un milieu aisé, mais tant pis ! S’il fallait s’exprimer à haute voix de temps en temps, ou supporter certains traits de caractère ou situations désagréables, c’était difficile, mais nous n’étions pas là pour ça ! Je n’étais pas là pour ça mais pour me soigner ! Et je suis un Poissons à cornes… 🙂

Je me suis vite approprié les exercices et je voyais (et entendais) que Philippe BIZOT était content de mon travail. Il ne me l’a jamais dit ouvertement, mais j’ai réussi à l’entendre dire à quelqu’un à voix basse : » Elle est très douée, Nadège » !

En fait, j’étais heureuse, je m’éclatais, même ! J’ai continué cette activité toute l’année, et nous avons terminé par un spectacle où nous devions, entre autres, interpréter des marionnettes. Ce projet correspondait tout à fait à mes attentes secrètes. J’ai adoré jouer cette marionnette qui se levait péniblement et prenait désespérément vie, contre toute attente, sous les yeux des spectateurs fascinés !

Tous mes gestes étaient intenses et pleins d’émotions : c’était la chance de ma vie, je vivais et je reprenais le contrôle de mon corps, et peu importe ce que l’on voyait et pensait de moi, j’avais trouvé une clé qui menait à la liberté !

J’étais vivante, j’avais le droit de vivre, je m’exprimais, je me libérais ! Je ne serais plus jamais une marionnette rigide et manipulée ! 🙂

En effet, particulièrement dans le mime, c’est le mental qui crée l’univers, les émotions, les gestes et les attitudes qui suivent, et rien d’autre ! Il m’a fallu encore beaucoup d’étapes pour gagner d’autres libertés (et ce n’est pas terminé) mais ce sera une leçon sur laquelle nous reviendrons souvent ici dans le cadre de la réussite.

Plus tard, j’ai poursuivi en autonomie, et j’ai créé mes propres spectacles pour une communauté religieuse que je fréquentais à l’époque (sur des paraboles bibliques, le clou de mes idées à l’époque a été un spectacle sur la parabole du semeur, où des grains sont plantés dans des terrains différents pour un résultat différent (voir annexe en fin de page). L’occasion pour moi d’exprimer tout un panel d’émotions comme la peur, l’insouciance, l’asphyxie, la joie, etc.). Je faisais plutôt du mime dansé, je préparais mes bandes-sons en choisissant mes musiques, créant mes scénarios chorégraphiés, etc.

Et les gens en redemandaient, venaient me voir pour me dire à quel point ils avaient ressenti ce que je voulais exprimer… J’ai fait mon dernier spectacle devant plus de 300 personnes ! Je prenais évidemment de plus en plus confiance en moi, en mon corps, en mes capacités intellectuelles et artistiques et je m’exprimais mieux.

J’ai continué un peu à Toulouse, mais ce n’était plus Philippe BIZOT… et j’avais envie d’explorer d’autres univers comme le chant dans une école de Jazz (pour débloquer la voix cette fois…), mais ça, c’est une autre histoire !

Je vous raconte tout cela, 25 ans plus tard, non pas parce que je suis devenue une mime connue ni pour parler de mes exploits, tout relatifs au demeurant, mais pour vous dire combien il est important de prendre le taureau par les cornes, tout en allant vers ce qui nous fait plaisir !

Choisir la liberté demande parfois du courage et de la persévérance, mais ça en vaut la peine !

Mon professeur Philippe BIZOT disait aussi dans une interview qu’il avait été un enfant très timide. Et le voilà mime de classe internationale ! C’est aussi cela, l’art-thérapie !

mime-philippe-bizot

Le mime Philippe BIZOT.

Aujourd’hui, le mime BIZOT a fait évoluer son art et associé le conte à la pantomime comme ici :

Mais il donne encore des cours, par exemple à des sourds :

« À l’Alliance française de Valledupar, le Maître international de la Pantomime, le mime français Philippe Bizot, a présenté l’atelier pédagogique « Le Silence comme moyen de communication », et quelques techniques de la pantomime individuelle et collective, principalement à l’intention des personnes sourdes de Valledupar (Cesar- Colombia), où la plupart étaient étudiants de l’Instituto Tecnico Comercial Jose Eugenio Martinez, l’École Normal Superior María Inmaculada et l’Instituto Tecnico Pedro Castro Monsalvo (INSTPECAM).

C’est une belle initiative ! Je suis si fière et heureuse d’avoir investi dans le mime et que la vie m’ait fait rencontrer ce mime merveilleux qui m’a tant aidée !

Pour terminer cet article sur le mime, je vous propose de visionner ces vidéos pour mieux comprendre l’impact de cette discipline sur l’esprit et le corps et ses effets qui sont similaires aux bienfaits de la danse chorégraphiée :

-amélioration du schéma corporel

-amélioration de la coordination

-imagination et visualisation

-créativité,

etc.

Essayez ! Amusez-vous bien et dites-vous que ce ne sera jamais anodin, vous en tirerez toujours un bénéfice, soit pour vous, soit pour vos enfants ! C’est en anglais, mais normalement, c’est du mime et vous n’avez pas besoin de la parole pour comprendre !

Et laissez parler votre coeur, exprimez-vous, et soyez libre d’être heureux, de plus en plus heureux ! Comme le disait Voltaire, « J’ai décidé d’être heureux parce que c »est bon pour la santé ! »

Et si le bonheur tenait à une décision ? Laquelle prendrez-vous aujourd’hui ?

A bientôt,

Nadège COMPPER.

Annexe/La parabole du semeur :

Texte de l’évangile selon Luc (8. 4-15)

“Jésus dit en parabole :

Le semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, quelques grains tombèrent le long du chemin, furent piétinés, et les oiseaux du ciel mangèrent tout.

D’autres tombèrent sur le roc ; après avoir levé, ils séchèrent, parce qu’ils n’avaient pas d’humidité.

D’autres tombèrent au milieu des épines ; et les épines, qui avaient levé avec eux, les étouffèrent.

D’autres tombèrent dans la bonne terre ; ils levèrent et produisirent du fruit au centuple. En disant cela, Jésus criait: Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. Ses disciples lui demandèrent ce que pouvait signifier cette parabole…

Or voici le sens de la parabole : La semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin sont ceux qui entendent ; ensuite vient le diable, qui ôte de leur cœur la Parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés.

Ceux qui sont sur le roc sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la Parole, la reçoivent avec joie ; ceux-ci n’ont pas de racine : ils ne croient que pour un temps et, au moment de l’épreuve, ils se retirent.

Ce qui est tombé au milieu des épines, ce sont ceux qui, après avoir entendu, poursuivent leur chemin sous l’emprise des soucis, des richesses et des voluptés de la vie : ils sont étouffés et ne portent pas de fruit à maturité.

Ce qui est dans la bonne terre, ce sont tous ceux qui, après avoir entendu la Parole, la retiennent dans un cœur honnête et bon, et portent du fruit avec patience.”

Que faire si mon enfant bégaie ?

Je vais aborder ce sujet car j’ai moi-même souffert de bégaiement et en apprenant à m’épanouir par les divers moyens que je propose dans le cadre de la relaxation holistique, avec succès, évidemment 😉 je suis tout à fait légitime pour en parler.

Le bégaiement trouble souvent les jeunes parents, qui se trouvent désemparés face à ce trouble de la parole ou plutôt, ce trouble de la communication.

J’ai déjà raconté dans un article précédent sur le bégaiement que je pense avoir vécu le bégaiement de l’intérieur puisque j’étais une enfant très timide, et que pendant longtemps, parler et parler en public m’a été difficile, entre des épisodes de nasonnement, de bafouillement, de bredouillement et de bégayage… sans parler des troubles associés à toutes ces manifestations (constipation, rougeurs, angines, rhumes, herpès,…) …

Vu de l’intérieur, je peux vous dire que c’est très désagréable. On veut parler mais on ne peut pas, on a comme une boule dans la gorge, on sait ce qu’on a à dire, mais ça ne sort pas… ou très mal !!!

Puisque nous allons parler des enfants et plutôt de prévention car c’est ce qui prime le plus pour moi, je n’entrerai pas dans les détails des causes. Voici les petits conseils que je vous donnerais, si vous avez des questionnements à ce sujet :

1) ne pas s’affoler : c’est un point de départ primordial ! Détendez-vous ! Sachez que la plupart des enfants de 3-4 ans passent par une phase de bégaiement. C’est souvent la façon dont nous y réagissons qui détermine la durée de ce bégaiement…

2) donnez de l’importance au fond plutôt qu’à la forme : souvent, les parents s’inquiètent de la façon de prononcer les mots, mais finalement, ne s’intéressent pas suffisamment à ce que l’enfant veut exprimer. Donc, montrez surtout de l’intérêt pour ce que l’enfant veut dire, attendez patiemment, soyez patient et prévenant, pleins de patience, d’amour et de bienveillance, posez éventuellement des questions pour le guider, et l’enfant finira par s’exprimer. Détendez-vous !

3) donnez le vocabulaire : un enfant jeune qui bégaie le fait aussi souvent par manque de vocabulaire (noms, verbes, adjectifs, etc.). Il cherche ses mots, tourne autour du pot, s’énerve parfois lui-même tout seul, et si on n’a pas la bonne attitude (voir 2), on peut couper la communication.

Si vous comprenez où l’enfant veut en venir, aidez-le, suggérez un mot, sans toutefois parler à sa place. Et poursuivez la conversation, comme nous le faisons tous avec nos amis, etc.

Avoir la bonne attitude permet à l’enfant d’être en confiance, de savoir qu’il est écouté, qu’il a le temps de chercher, de se tromper, de trouver, de parler…

Toutes les activités favorisant le vocabulaire sont à rechercher (lecture, jeux de société, films avec un partage après, etc.). Détendez-vous !

4) Encouragez la prise de parole : communiquez bien vous-même, avec des questions ouvertes et non des questions fermées (ex. Tu as passé une bonne journée ? La question est fermée car elle ne requiert qu’un oui ou un non). Une question ouverte serait plutôt : Qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui à l’école, tu me racontes (si tu veux) ?

Vous avez toute une série de livre excellents pour favoriser la communication, dont Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent et bien d’autres, mais cela ne concerne pas seulement la communication avec les enfants, mais la communication avec tout le monde !

Nous sommes en plein dans le sujet, car le bégaiement est un trouble de la communication ! Ce n’est bien souvent que la partie émergée de l’iceberg ! Détendez-vous !

5) Donnez à l’enfant de quoi s’exprimer : le jeu (notamment les jeux de souffle) et les activités artistiques sont des activités idéales pour ce faire ! Un bègue, enfant ou adulte, est souvent quelqu’un de très émotif et très sensible, parfois et souvent très intelligent. Les pensées, les idées, les émotions et les mots se mélangent et circulent très vite dans sa tête et ne sont pas facilement synchronisées avec la lenteur de la parole articulée.

C’est parfois ce surplus d’énergie qui se bloque  à l’intérieur de sa gorge et de son plexus solaire, ce qui se traduit par un trouble de la parole ou du langage en général, dont le bégaiement.

Il a besoin d’exprimer son être profond et cela doit passer par des moments calmes comme des moments d’expression créatrice pour que l’équilibre soit retrouvé. Toutes les activités artistiques sont conseillées : chant, musique, danse, théâtre, mime, dessin, peinture, modelage, mosaïque, écriture, etc.

Personnellement, j’ai eu besoin de faire tout ceci… et je continue notamment avec ce blog ! J’espère que ça se voit que je m’éclate à écrire et à partager tout ce que j’aime et ce qui me préoccupe ! 🙂

Le tout est de savoir se respecter, s’écouter et s’écouter les uns les autres, aller vers ce qu’on aime et de toujours se sentir bien maintenant et toujours mieux. Détendez-vous !

6) Apprenez-lui à prendre du plaisir dans la vie : c’est le résumé de tout ce qui précède, selon moi. Parler ne doit pas être une contrainte, mais un partage dans le plaisir, une occasion de communiquer, de partager des instants de bien-être et d’amour avec les autres, une occasion de se sentir aimé et joyeux, une occasion de partager sa joie de vivre en toute liberté !

Il faut aussi pouvoir arrêter de se juger, de juger les autres et être libre du jugement des autres : tout un programme ! Détendez-vous !

Et la parole se libère automatiquement ! 🙂

Ce peut être un parcours assez court ou long, mais il me semble que je vous ai expliqué la trajectoire pour la libération de la communication ! Plus vous commencez tôt, mieux ce sera pour vous et votre enfant !

couverture RESPIRER plus étroite

Je vous mets la couverture de mon livre sur la respiration, car l’image que j’ai choisie est très explicite pour moi : une enfant joyeuse et libre dans la nature, une jolie petite robe jaune comme le plexus solaire, des bulles de savon qui évoquent le jeu, le souffle et les bulles de champagne, la tête et les bras tendus vers le ciel et les pieds sur terre…

Ce livre est l’aboutissement de tout mon propre cheminement autour de la respiration et de la communication, pour aboutir à ce que nous recherchons tous (je crois) : le bonheur et la joie de vivre !

Si on m’avait dit, à l’époque où je bégayais, que j’allais devenir relaxologue, faire des conférences, des ateliers de relaxation et écrire des livres, j’aurais rigolé sous cape… Mais c’est vrai, je vais bien et toujours mieux et je sais de quoi je parle ! ! 😉

J’espère que cet article aura répondu à vos questions. Si vous avez des commentaires ou encore des questions, n’hésitez pas à les partager ici ! Heureusement que j’ai mes statistiques dans le back-office, car je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à venir ici et parfois même depuis le bout du monde !

Merci, merci, merci ! Et surtout, communiquez le mieux possible dans la joie et la détente !

A très bientôt,

Nadège COMPPER. Relaxation holistique.

Comment fonctionne le diaphragme ?


Bonjour, nous parlons souvent ici de respiration, mais très souvent, les personnes ont des difficultés à visualiser ce qu’ils font, ils ont besoin de voir !

Peut-être êtes-vous dans ce cas ? Voici une vidéo en 3D qui montre comment fonctionne le diaphragme, le muscle principal de la respiration (elle est en anglais mais les images sont suffisamment explicites pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais) :

Comment fonctionne le diaphragme… 

Je vous invite à poursuivre avec la lecture de mon livre « Vivre la joie de respirer, respirer la joie de vivre »(voir témoignages) en version kindle ou en version papier.

Vous avez en effet la clé de la maîtrise de votre vie si vous maîtrisez la respiration, et je vous propose de le faire librement et simplement !

En effet, lors de mon travail en relaxation sur la respiration (le premier sujet de la relaxation), j’ai eu affaire à des durs à cuire qui en savaient déjà beaucoup sur la question (dont des élèves de yoga et entre autres, une sophrologue, chanteuse lyrique et championne de cyclisme…!!!-what a woman !), mais qui n’avaient toujours pas acquis une bonne respiration, c’est grâce  à eux que j’ai trouvé une façon simple et efficace d’expliquer et de mettre en pratique la respiration…

Grâce à la respiration, vous pourrez vous assurer une excellente santé, d’excellentes relations et bien d’autres choses encore ! C’est ce que je vous explique dans mon ouvrage car vraiment, quand j’ai découvert ce pouvoir, moi qui me sentais si impuissante et désemparée, j’en ai été ravie !

Pratiquez, pratiquez encore et vous verrez les résultats, positifs évidemment ! Nous sommes ici pour Réussir en beauté ! 🙂

Vous avez également la possibilité de vous inscrire aux ateliers où j’explique le principe d’une respiration réussie (voir ateliers Réussir en Beauté) n’hésitez pas à vous inscrire pour suivre ce blog pour être au courant des nouvelles dates).

Je vous souhaite de vivre la joie de respirer, et de respirer la joie de vivre !

couverture RESPIRER plus étroite

A très bientôt,

Nadège COMPPER. Relaxation holistique.

P.S. : Si vous n’avez toujours pas compris, n’hésitez pas à poser vos questions ci-dessous ! 🙂