Les raisons du succès de ces nouvelles technologies.
Personne n’a jamais douté de l’intérêt de la relaxation. Mais pour la première fois, grâce à la technologie, la détente peut être induite sans la présence permanente du thérapeute. Aujourd’hui plus que jamais, c’est la raison qui explique le succès de ces nouvelles technologies et leur introduction tous azimuts dans le monde médical !
Principe : deux facteurs synergiques entrent en action (c’est-à-dire qu’ils agissent ensemble) :
Une console électronique (V.F.A.V.S) délivre des stimulations audio-visuelles rythmées à partir de lunettes et d’un casque sonore (les effets visuels étant facultatifs et ne fonctionnent qu’avec certains appareils conçus à cet effet).
A. L’effet de détente profonde est obtenu en cinq étapes non spécifiquement consécutives :
-Occupation du champ perceptuel
-Défocalisation de l’attention vers une riche imagerie visuelle
-Hyperstimulation sensorielle/élévation des seuils/isolation sensorielle
-Effacement progressif de l’imagerie interne
-Ralentissement du rythme cérébral (alpha)
B. Un lecteur permet la diffusion simultanée de musique, voix relaxantes (métaphores, voix multiples, techniques psycho-acoustiques, bruits de la nature, etc.).
Mode de fonctionnement:
A travers les paupières closes, s’il a l’option visuelle, l’utilisateur voit rapidement apparaître des formes géométriques et des images colorées rappelant fortement les oeuvres de l’artiste peintre Vasarely.
Ces hallucinations visuelles peuvent probablement s’expliquer par une tentative de l’aire neuronale de traiter les informations insolites induites par la lumière intermittente. De là découle l’hypothèse selon laquelle l’efficacité du stimulateur audiovisuel s’expliquerait par une défocalisation de l’attention.
En raison de la sur stimulation, le seuil sensoriel augmente progressivement et le sujet s’isole de plus en plus des stimulations externes. L’imagerie quant à elle se réduit car lorsqu’ils sont fermés, les yeux remontent lentement dans la partie supérieure de l’orbite et la mobilité oculaire responsable de l’enregistrement de l’image dans l’aire corticale visuelle se réduit.
Finalement, l’esprit »se vide »et le rythme cérébral décroît spontanément, sans doute simplement parce que le cerveau n’est plus stimulé par la perception de données à traiter.
Cette hypothèse s’oppose à la théorie classique de la RAF (réponse d’adoption de fréquence). Il est vrai cependant que la rapidité de la fréquence de stimulation semble influencer l’accès aux différents niveaux de conscience. Par exemple: un rythme de stimulation lent aura tendance à induire le sommeil tandis qu’un rythme de stimulation moyennement lent induira un état de détente proche du sommeil connu pour stimuler les facultés de mémorisation, de récupération, de guérison, etc.
Un rythme de stimulation rapide induira quant à lui un état d’inspiration créatrice éveillé tout en facilitant les opérations cognitives grâce à un processus de défocalisation des parasites internes, ce qui stimule les facultés d’abstraction et de créativité.
Selon l’auteur, Stéphane DUMONCEAU-KRSMANOVIC, la raison de cette influence du rythme de stimulation sur l’état de conscience ne serait pas une RAF (réponse d’adoption de fréquence basée sur le principe de l’oscillateur).
Son hypothèse est que le rythme cérébral, tout comme le rythme cardiaque, est tout simplement fonction de l’activité du cerveau. Lorsque celui-ci traite des données cognitives, l’activité biochimique est importante et donc l’activité électrique qui y est liée est rapide (rythme bêta rapide).
Il est peu probable qu’une stimulation intermittente externe puisse exercer une quelconque influence sur le rythme naturel des cellules nerveuses.
Une autre hypothèse pouvant expliquer cette variation de rythme pourrait être la croyance culturelle selon laquelle la rapidité des stimulations auxquelles est exposé le sujet induirait un état de conscience correspondant. Il est culturellement établi par exemple qu’un rythme de stimulation rapide induit la nervosité tandis qu’une stimulation lente induit plus volontiers le calme.
Ni au cours des expérimentations dans plusieurs laboratoires du sommeil, ni avec aucun groupe contrôle d’ailleurs, l’existence d’une quelconque réponse d’adoption de fréquence n’a pu être démontrée.
S. Krsmanovic a prouvé avec son étude au néo-EEG que la réponse d’adoption de fréquence était une utopie et ne reposait pas sur l’observation scientifique.
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A bientôt,
Nadège COMPPER.
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