Coucou, je ne vous oublie pas et voici le dernier opus concernant l’amour et la réussite !
Si vous n’avez pas encore lu le 1) et le 2), commencez donc par là…
L’amour est patient. Soyez patient, quoi qu’il arrive. Pensez que le temps est votre meilleur ami, non pas en attendant passivement que le temps passe, mais en travaillant à ce que les choses évoluent dans le bon sens. Se donner du temps et être patient permet de moins s’énerver et de se mettre moins facilement en colère.
La patience, dans les apprentissages, c’est aussi ne pas répondre à la place d’un enfant, ne pas le presser, lui laisser le temps de réfléchir et éventuellement de se tromper, car c’est aussi avec les erreurs que l’on apprend. Apprenez-lui à prendre le temps suffisant pour comprendre et répondre. N’oubliez pas que vous aussi, vous êtes passés par là ! N’auriez-vous pas voulu, parfois, que l’on vous laisse un peu plus de temps ?
L’amour ne s’irrite pas. Si vous mettez d’abord votre amour en œuvre, malgré les difficultés scolaires et les difficultés de comportement, vous saurez garder votre calme et garder le bon cap sans vous irriter. Vous pouvez demander à votre enfant d’aller dans sa chambre, le temps que tout le monde se calme.
Même quand vous devrez gronder ou punir votre enfant, ce qui arrive fatalement, l’enfant doit savoir que votre geste est un geste d’amour. L’enfant a besoin de ces limites pour se structurer. La colère agit ici de façon consciente et raisonnée pour rendre l’enfant plus fort, capable de devenir un adulte confiant et autonome. Tentez de maîtriser votre colère, que pourrez alors utiliser pour faire grandir votre enfant de façon structurée.
L’amour ne soupçonne pas le mal. Quand un enfant a des difficultés ou manifeste des difficultés à travailler, on a parfois tendance à dire qu’il fait exprès ou qu’il est paresseux. C’est peut-être vrai, mais justement, c’est peut-être un moyen pour l’enfant d’indiquer son malaise ou son mal-être. Vous ne pouvez pas aider quelqu’un, a fortiori un enfant, si vous le jugez d’emblée calculateur, manipulateur ou manquant de volonté. Investiguez dans toutes les directions, même la vôtre, avant de poser un jugement. Il faut rechercher la cause des problèmes au lieu de blâmer l’enfant qui doit rester « présumé innocent ».
L’amour se réjouit de la vérité. Encouragez votre enfant à dire la vérité, même s’il a fait une bêtise. S’il a tendance à cacher ses bêtises par peur d’être puni ou blâmé, il deviendra menteur et sournois, et vous perdrez le rapport de confiance nécessaire à l’épanouissement familial. Chacun doit essayer de dire ses vérités pour qu’il n’y ait aucun malentendu et que la communication se fasse correctement. Rétablissez la confiance mutuelle par la pratique de la vérité.
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En conclusion, une attitude pleine d’amour met en confiance et donne une bonne base pour dépasser nombre de difficultés. Un enfant qui a confiance dans l’amour actif de ses parents et de ses éducateurs a plus de force et plus de joie pour explorer son environnement et réussir sa vie. «
Voilà, c’était le dernier extrait pour le mot AMOUR, tiré de mon livre « Les secrets de la réussite scolaire« . C’est la méthode que j’emploie avec les enfants (et les parents) qui me sont confiés et même si parfois, c’est difficile (parce qu’il y a parfois beaucoup beaucoup d’immaturité et d’irresponsabilité, pour le coup, il faut vraiment être patient…), c’est quand même la façon la plus efficace, selon moi, pour avancer autant sur le plan intellectuel que sur le plan spirituel !
J’espère que cela vous a plu, et que surtout, vous mettez ces préceptes en pratique :
Aimez, aimez, aimez, de l’amour le plus inconditionnel que vous le pouvez, c’est vraiment la chose la plus importante au monde !
N’avez-vous pas l’impression, vous, que parfois, ou plutôt bien trop souvent, on oublie cette leçon essentielle ? Il ne faut pas aller bien loin pour voir à quel point nous avons encore beaucoup à apprendre : un enfant qui ne comprend pas ses leçons, un enfant qui a perdu ses clés ou cassé son portable, un enfant qui nous met en retard, un enfant qui abîme son vêtement hors de prix, etc. etc.
Ah, une dernière chose : nous avons d’autant plus de facilité à aimer les autres que nous nous aimons nous-même, donc commencez toujours par là puis appliquez l’amour et la compassion dont vous êtes capable pour vous aux autres ! Et dites-vous aussi que ceux qui ont du mal à aimer sont ceux qui en ont le plus besoin… Oui, je sais, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire, mais c’est la seule façon de planter l’amour dans ce monde ! 🙂
Après, je ne vous encourage pas à devenir des martyres non plus, pensez que vous devez vous aimer avant tout et que vous devez aussi respecter vos propres limites (relisez le chapitre en entier) ! C’est un exercice d’équilibriste !
Courage, et à très bientôt,
Nadège COMPPER.
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